En 2007, la lithiase urinaire est de siège rénal, oxalocalcique dans 80 % des cas et touche environ deux hommes pour une femme entre 20 et 60 ans. La lithiase rénale est une maladie des civilisations d’abondance. Son incidence est en augmentation constante dans les pays industrialisés et sa prévalence en France est estimée à 10 %. Si la prise en charge urologique des calculs urinaires s’est considérablement modernisée avec la disparition de la chirurgie à ciel ouvert, elle n’a pas pour autant permis de prévenir la récidive lithiasique. Les concepts du traitement médical et de la prévention de la lithiase rénale ont été précisés depuis près de 20 ans. Le but ultime de cette prise en charge médicale est de stabiliser l’évolution de la maladie lithiasique et de prévenir les récidives. Elle repose sur une enquête étiologique systématique et indispensable pour chaque patient lithiasique dès le premier épisode et nécessite une synthèse des données cliniques, radiologiques et biologiques centrée sur l’analyse du calcul. Le but de cet article a été de définir une approche simplifiée pour l’urologue pour réaliser l’évaluation métabolique des patients lithiasiques.