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Flutter atrial et tachycardies atriales non fluttériennes

Auteurs : Chauvin M1, Frank R
Affiliations : 1Service de cardiologie, Hôpital de Hautepierre, avenue Molière, 67098 Strasbourg cedex, France
Date 2015 Mai, Vol 10, Num 2, pp 1-11Revue : EMC - CardiologieType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S1166-4568(15)39349-9
Troubles du rythme et de la conduction
Résumé

Le flutter atrial classique est, avec la fibrillation atriale, une des tachycardies supraventriculaires les plus fréquentes. C’est une macroréentrée intra-auriculaire droite, dont la forme la plus habituelle associe une dépolarisation dans le sens antihoraire et une zone de conduction lente nécessaire à la réentrée se situant dans la partie basse du triangle de Koch. L’aspect électrocardiographique de surface est caractéristique en Dll, Dlll et VF où des ondes F d’allure festonnée sont à une fréquence généralement aux alentours de 300 battements par minute (flutter typique) ou plus rapide (flutter atypique). Il est parfois interrompu par l’amiodarone, seule ou associée à un digitalique, et souvent par stimulation auriculaire à fréquence rapide, endocavitaire ou endoœsophagienne. Ce n’est que rarement qu’une cardioversion doit être pratiquée. Le traitement préventif médicamenteux est peu efficace, avec les mêmes drogues que celles utilisées pour prévenir la fibrillation atriale. En fait, dès le deuxième accès, l’ablation endocavitaire par radiofréquence, par brûlure en un point du circuit, en général au niveau de l’isthme cavotricuspide, prévient plus de 90 % des récidives, mais souvent sans effet sur les fibrillations atriales auxquelles elles sont souvent associées. Les flutters macroréentrants gauches sont plus rares, avec des électrocardiogrammes atypiques, et sont observés surtout après les interventions d’ablation de la fibrillation auriculaire, dont la topographie est précisée par les cartes endocavitaires qui en guident l’ablation. Les autres tachycardies atriales sont dominées en fréquence par les réentrées intra-auriculaires localisées, aussi bien dans l’oreillette droite que gauche, les tachycardies atriales automatiques ectopiques (surtout observées chez le jeune), les tachycardies ectopiques d’origine digitalique (dont on rapproche les formes « primitives » paroxystiques à rechutes) et les tachycardies atriales polymorphes ou multifocales.

Mot-clés auteurs
Flutter isthmique; Flutter gauche; Ablation;
 Source : Elsevier-Masson
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Chauvin M, Frank R. Flutter atrial et tachycardies atriales non fluttériennes. EMC - Cardiologie. 2015 Mai;10(2):1-11.
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Dernière date de mise à jour : 13/10/2019.


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