ObjectifDéterminer la prévalence et les facteurs de risque associés de la candidose vulvo-vaginale chez les femmes enceintes en Mauritanie.Patients et méthodeL’étude s’est déroulée au niveau du laboratoire du centre hospitalier Mère et Enfant de Nouakchott, du 1ernovembre 2016 au 5 février 2017. Elle a concerné toutes les femmes enceintes en troisième trimestre venues en consultation prénatale au niveau du service de gynécologie et adressées au laboratoire pour suspicion de candidose vulvo-vaginale. Ces femmes ont toutes donné leur consentement éclairé sous forme écrite. Après avoir rempli le questionnaire en vu de recueillir les données épidémiologiques et cliniques, un prélèvement a été effectué pour la réalisation d’un examen direct à l’état frais et d’une culture sur milieu de Sabouraud additionné de chloramphénicol.RésultatDeux cent femmes enceintes ont été incluses dans l’étude. La culture sur milieu Sabouraud-Chloramphénicol a été positif chez 52 patientes, se qui correspond à une prévalence de 26 %. Le test de filamentation a été positif pour 61,5 % desCandidaisolés. Les signes cliniques de la CVV ont été dominés par les leucorrhées (56 %), les douleurs pelviennes (25 %) et les prurits vulvaires (11 %). Parmi les femmes présentant une culture positive àCandida, 55,76 % avaient reçu un traitement antifongique par voie locale sous forme d’ovule durant la grossesse.ConclusionCette étude montre que la candidose vulvo-vaginale est fréquente chez les femmes enceintes suivies en gynécologie au niveau du centre hospitalier Mère et Enfant de Nouakchott.