Les tendances croissantes de l’émergence de souches Candida résistantes aux antifongiques ont été récemment inspirées par les chercheurs à concevoir de nouveaux agents antifongiques avec de nouveaux mécanismes d’action. La glabridine est un substrat à l’origine naturel avec de multiples activités biologiques qui le proposent comme un nouvel agent anticancéreux, anti microbien et antifongique. Dans la présente étude, l’effet antifongique de la glabridine contre les isolats de Candida glabrata et son mécanisme d’action possible ont été étudiés. Les concentrations minimales inhibitrices (MIC) pour la glabridine contre les souches résistantes au fluconazole et le fluconazole-SDD de C. glabrata ont été étudiées en utilisant le document M27-A3 et M27-S4 de l’Institut des normes cliniques et de laboratoire comme guide. Des alternances possibles dans l’expression de deux gènes critiques impliqués dans l’apoptose de levure, MCA1 et NUC1 ont été testées par PCR en temps réel. Les dommages causés par l’ADN et la condensation de la chromatine ont été étudiés en utilisant une coloration DAPI. Bien que la glabridine ait entraîné une diminution significative des CMI contre le C. glabrata résistant au fluconazole (MIC50: 8 μg / ml), aucune diminution significative n’a été observée pour les souches de fluconazole-SDD. Par conséquent, un mécanisme indépendant indépendant de l’azol pourrait être responsable de l’activité inhibitrice de la glabridine. La surexpression des gènes MCA1 et NUC1 en plus des dommages à l’ADN et de la condensation de la chromatine suggérant l’implication de la signalisation de l’apoptose chez les taches de C. glabrata exposées à la glabridine. Cette étude suggère que la glabridine pourrait être considérée comme un nouvel agent naturellement originaire pour lutter contre les souches de C. glabrata à résistance au fluconazole.