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Hépatite alcoolique aiguë

Auteurs : Naveau S1
Affiliations : 1Université Paris 11, Service d'hépatologie et de gastroentérologie, Hôpital Antoine Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92141 Clamart cedex, France
Date 2009, Vol 4, Num 2, pp 1-9Revue : EMC - HépatologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S1155-1976(09)50170-2
Résumé

L'hépatite alcoolique aiguë (HAA) se définit histologiquement par la présence d'une nécrose hépatocytaire et d'un infiltrat à polynucléaires neutrophiles. Le stress oxydant joue un rôle essentiel dans sa physiopathologie. Les formes réactives de l'oxygène vont activer NF-κB et être à l'origine d'une cascade immuno-inflammatoire entraînant la production de cytokines et en particulier detumor necrosis factor(TNF) α. Le tableau clinique est variable, de la forme asymptomatique à la forme sévère avec insuffisance hépatocellulaire : ictère, ascite, hémorragie digestive par rupture de varices œsophagiennes et encéphalopathie. Les formes sévères définies par un score de Maddrey ≥ 32 ont une mortalité à court terme qui peut atteindre 50 %. La mesure thérapeutique essentielle est l'arrêt de l'alcool, le seul traitement ayant fait la preuve de son efficacité dans les formes sévères est la corticothérapie mais la mortalité à 2 mois reste aux alentours de 30 %.

Mot-clés auteurs
Hépatite alcoolique aiguë; Cytokines; Stress oxydant; Corticothérapie; Transplantation hépatique;
 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Naveau S. Hépatite alcoolique aiguë. EMC - Hépatologie. 2009;4(2):1-9.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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