Le goitre simple est la pathologie endocrinologique la plus fréquente dans le monde et a une prédominance féminine. Il s’agit des hypertrophies thyroïdiennes diffuses non inflammatoires, non cancéreuses à fonction thyroïdienne normale. D’évolution lente, les goitres peuvent devenir nodulaires, stade auquel ils peuvent se compliquer (compression, hyperthyroïdie, etc.). Le rôle de la carence iodée est incontestable, mais sa physiopathologie est plurifactorielle (facteurs génétiques, environnementaux, hormonaux). Les indications thérapeutiques vont de la simple surveillance à l’hormonothérapie, l’IRA-thérapie, la thyroïdectomie totale, mais restent mal codifiées.