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Hypophysites lymphocytaires et non lymphocytaires

Auteurs : Allix I, Rohmer V1
Affiliations : 1Département d’endocrinologie diabétologie nutrition, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers cedex 9, France
Date 2016 Janvier, Vol 13, Num 1, pp 1-10Revue : EMC - Endocrinologie – NutritionType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S1155-1941(15)64286-X
Hypothalamus - hypophyse
Résumé

L’hypophysite est une pathologie rare. Sa symptomatologie et les signes radiologiques sont non spécifiques, rendant son diagnostic difficile. Le tableau clinique peut comprendre des symptômes neurologiques liés à la compression du chiasma optique, des nerfs oculomoteurs et des méninges par la masse hypophysaire et des symptômes « endocriniens » liés à l’atteinte de l’antéhypophyse (insuffisance antéhypophysaire), de la posthypophyse (diabète insipide) et de la tige pituitaire (hyperprolactinémie). Il existe plusieurs façons de classer cette pathologie : anatomique, histologique, ou selon l’étiologie. L’hypophysite primaire reste la forme la plus fréquente. Sa physiopathologie reste encore mal comprise. De nouvelles étiologies et formes histologiques ont été décrites ces dernières années : hypophysites par infiltration lymphoplasmocytaire à immunoglobulines G4 (des critères diagnostiques ont été clairement identifiés) ; hypophysites secondaires à des traitements immunosuppresseurs, tels que les anticorps monoclaux anti-CTLA-4 utilisés dans le traitement de certains cancers. De plus, il a été rapporté pour la première fois des hypophysites chez des patients présentant une vascularite à anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles. Le traitement consiste à corriger les déficits hormonaux, et en cas de troubles visuels se discutent soit un traitement par corticoïdes à fortes doses, soit une décompression neurochirurgicale. L’évolution de l’hypophysite est variable d’un patient à l’autre. La pathogenèse de cette maladie reste encore inconnue, bien que plusieurs autoantigènes aient été identifiés ces dernières années.

Mot-clés auteurs
Hypophysite; Auto-immmunité; Hypophysite par infiltration d’IgG4; Anticorps monoclaux anti-CTLA-4; Insuffisance antéhypophysaire;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Allix I, Rohmer V. Hypophysites lymphocytaires et non lymphocytaires. EMC - Endocrinologie – Nutrition. 2016 Jan;13(1):1-10.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 15/11/2019.


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