La consultation d’un adolescent porteur d’une varicocèle est rarement motivée par une symptomatologie douloureuse. Le meilleur traitement est celui qui ne risque pas d’induire une atrophie testiculaire et permet la disparition de la varicocèle dans plus de 90 % des cas. La laparoscopie et la rétropéritonéoscopie n’ont pas bouleversé les résultats opératoires. Mais elles permettent, sans agression pariétale, un résultat au moins équivalent à celui obtenu jusqu’à présent par la chirurgie conventionnelle. L’embolisation ou toute autre méthode d’occlusion veineuse rétrograde par radiologie interventionnelle peut exposer à de longs temps d’irradiation, n’est pas toujours techniquement réalisable, est coûteuse, impose un radiologue expérimenté, doit le plus souvent se faire sous anesthésie générale en raison de la durée du geste.