IntroductionL’existence d’une interaction entre la tâche cognitive et la tâche posturale a été démontrée[1]mais aucune étude à notre connaissance n’a réalisé, dans la même population, une observation de différentes fonctions cognitives dans différentes postures. L’objectif de cette étude préliminaire, réalisée chez le jeune adulte, est de mettre en évidence une optimisation des performances cognitives lors de la variation de la posture.Matériel et méthodeQuatorze jeunes adultes (22,40 ± 1,84 ans) ont accompli quatre tâches cognitives (calcul, mémoire, attention et inhibition) dans trois postures différentes (Romberg, assise classique et assise ergonomique Héphaistos^©), durant 33 secondes chacune. Les oscillations corporelles (AccuswayPlus AMTI^©) ont été enregistrées. Les performances cognitives ont été analysées à partir du nombre de réponses correctes ; les oscillations corporelles par l’étude du centre des déplacements, surface et vitesse du centre de pressions (CdP). Résultats préliminaires Les premiers résultats soulignent des oscillations corporelles (surface et déplacements moyens du CdP) plus importantes en posture debout qu’assise, mais pour le même effort musculaire impliqué (vitesse moyenne du CdP équivalente). Cependant, la performance cognitive ne s’est pas révélée significativement différente, pour les 4 tâches cognitives, selon la posture testée.Discussion/ConclusionLa performance cognitive ne varie pas selon la posture testée, la difficulté des tâches cognitives ne challengeait pas assez ou trop le participant[2]. L’introduction d’une variation de niveaux de difficulté de la tâche cognitive est à tester afin de mettre en évidence des différences de performances cognitives selon les postures.