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Bilan 1998 du centre agréé de nutrition parentérale à domicile pour l'adulte en Île-de-France

Auteurs : Vahedi K1, Gomez-Joly F1, Bogaert C1, Roux D2, Leverge R2, Messing B
Affiliations : 1Service d'hépato-gastroentérologie et d'assistance nutritive, hôpital Lariboisière-Saint-Lazare, 2, rue Ambrosie-Paré, 75475 Paris cedex 10, France2service de pharmacie, hôpital Lariboisière-Saint-Lazare, 2, rue Ambroise-Paré, 75475 Paris cedex 10, France
Date 1999 Septembre 19, Vol 13, Num 3, pp 168-176Revue : Nutrition clinique et métabolismeType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0985-0562(99)80037-5
Article Original
Résumé

Le but de cette enquête rétrospective a été de rapporter l'activité annuelle d'un centre agréé de nutrition parentérale à domicile. La cohorte de 78 patients, dont 19 inclus en 1998, était composée de patients avec insuffisance intestinale « maligne » (14 %) ou « bénigne mais chronique » (86 %) ayant un syndrome de grêle court dans 64 cas (82 %). Au 31 décembre 1998, dix patients (13 %) avaient été sevrés de la nutrition parentérale, 12 étaient décédés (15 %), dont 7 des 11 patients avec insuffisance intestinale maligne, et 56 (72 %) restaient dépendants de la nutrition parentérale depuis en moyenne 47 mois (1-248). Aucun décès n'a été secondaire à la nutrition parentérale. La majorité des patients de la cohorte était autonome pour la réalisation de la nutrition parentérale à domicile (60 %) et recevait une nutrition parentérale par cathéter tunnelisé à embout externe (72 %), aucun apport lipidique calorique (62 %) et à une alimentation orale non limitée (71 %). L'incidence des complications (n = 73) reliées au cathéter a été de 1,17 par année cathéter, dont 70 % de complications septiques. Ces dernières ont été trois fois moins fréquentes (p < 0,001) chez les patients autonomes que chez les non autonomes. La durée cumulée de ré-hospitalisation a été en moyenne de un mois par année de nutrition: elle a été expliquée pour 25 %, 35 % et 40 % respectivement par les complications reliées au cathéter, la nécessité de réaliser des bilans et les autres complications incluant celles de la maladie causale; elle a été deux fois plus grande pour la classe maligne que pour la classe bénigne, et deux fois moins grande passé la deuxième année de nutrition parentérale (p < 0,005).

Mot-clés auteurs
A domicile; Adulte; Alimentation; Autonomie; Complication; Hospitalisation; Voie parentérale;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Citer cet article
Vahedi K, Gomez-Joly F, Bogaert C, Roux D, Leverge R, Messing B. Bilan 1998 du centre agréé de nutrition parentérale à domicile pour l'adulte en Île-de-France. Nutrition clinique et métabolisme. 1999 Sep 19;13(3):168-176.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 24/08/2017.


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