Nutrition artificielle et radio-chimiothérapie
Auteurs : Déchelotte P, Michel P1, Lerebours E1L'aggravation fréquente de la dénutrition chez le cancéreux au cours de la radiochimiothérapie peut conduire à discuter la mise en oeuvre d'une nutrition artificielle, entérale ou parentérale, qui peut être efficace sur le plan nutritionnel, mais dont le bénéfice en terme de tolérance des traitements et de pronostic n'est pas établi. La nutrition parentérale pourrait même exposer à une augmentation du risque infectieux. Les données récentes concernant l'immunonutrition ouvrent des perspectives intéressantes mais doivent être confirmées. En l'état actuel, l'approche pragmatique est basée sur la vigilance au cas par cas vis-à-vis du risque nutritionnel. De nouvelles études concernant une approche combinée nutrition-radiochimiothérapie paraissent nécessaires.