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Optimisation des apports phosphocalciques dans les solutions de nutrition parentérale pédiatrique

Auteurs : Korb V, Berger S1, Spiesser L2, Hugot P2, Djoussa-Kambou S2, Corriol O2
Affiliations : 1Laboratoire Aguettant, 1, rue Alexander-Fleming, BP 7144, 69353 Lyon cedex 07, France2Service de pharmacie, hôpital Necker–Enfants-Malades, 149, rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15, France
Date 2006, Vol 20, Num 1, pp 5-9Revue : Nutrition clinique et métabolismeType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.nupar.2005.12.009
Article original
Résumé

Objectif de l'étude. –Face au problème récurrent de la précipitation phosphocalcique dans les mélanges de nutrition parentérale pédiatrique, cette étude expérimentale a eu pour objectif de comparer la solubilité de deux sels de phosphore (phosphate de potassium et glucose-1-phosphate), apportés seuls ou en mélange l'un avec l'autre, vis-à-vis du calcium, dans les solutions de nutrition parentérale pédiatrique.Matériel et méthode. –La solubilité des phosphates de calcium a été étudiée par observation visuelle et par mesure de la contamination particulaire sur 18 mélanges nutritifs de composition variable (glucose : 200 g/L, acides aminés : 10 à 30 g/L, sodium : 30 mmol/L, potassium : 31 mmol/L, calcium :12 à 25 mmol/L, phosphore : 20 à 30 mmol/L, magnésium : 3 mmol/L, oligoéléments). Elle a été comparée en fonction de la nature du sel de phosphore utilisé : phosphates de potassium, glucose-1-phosphate ou mélange de ces deux sels.Résultats. –Des concentrations de 20 mmol/L de calcium et de 30 mmol/L de phosphore peuvent être atteintes dans les mélanges de nutrition parentérale (contenant 20 g/L d'acides aminés) si l'apport de phosphore est fait sous forme de glucose-1-phosphate ou d'un mélange phosphate de potassium et glucose-1-phosphate ; en revanche ces concentrations sont incompatibles en utilisant le phosphate de potassium seul puisqu'un précipité se forme. Les spécifications de la pharmacopée européenne en matière de contamination particulaire sont respectées : le nombre de particules de diamètre supérieur ou égal à 10 μm est, pour tous les mélanges testés inférieur à 5 particules/mL (norme : ≤ 25 particules/mL) à condition d'utiliser le glucose-1-phosphate pour au moins 50 % de l'apport en phosphore.Conclusion. –Les résultats de cette étude confirment que la solubilité du phosphore vis-à-vis du calcium est augmentée avec le glucose-1-phosphate. Les besoins phosphocalciques de l'enfant en nutrition parentérale peuvent être couverts tout en limitant les complications iatrogènes.

Mot-clés auteurs
Précipitation phosphocalcique; Glucose-1-phosphate; Dénombrement particulaire;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Citer cet article
Korb V, Berger S, Spiesser L, Hugot P, Djoussa-Kambou S, Corriol O. Optimisation des apports phosphocalciques dans les solutions de nutrition parentérale pédiatrique. Nutrition clinique et métabolisme. 2006;20(1):5-9.
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Dernière date de mise à jour : 24/08/2017.


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