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Hallucinations : analyse étiologique chez des enfants admis en service d’accueil des urgences.

Auteurs : Vareilles D1, Bréhin C1, Cortey C1, Chevrin A-L1, Hamon T1, Vignes M2, Chaix Y3, Claudet I
Affiliations : 1Urgences pédiatriques, Hôpital des Enfants, CHU Toulouse, 330, avenue de Grande-Bretagne TSA 70034, 31059 Toulouse cedex 9, France2Equipe mobile de pédopsychiatrie, Hôpital des Enfants, CHU Toulouse, 31059 Toulouse cedex 9, France3Inserm UMR 1214 Toulouse NeuroImaging center (ToNIc), Hôpital Purpan, CHU Toulouse, 31059 Toulouse cedex 9, France
Date 2017 Mai 24, Vol 24, Num 5, pp 445-452Revue : Archives de pédiatrieType de publication : étude d'observation; article de périodique; DOI : 10.1016/j.arcped.2017.01.017
Mémoire original
Résumé

Les hallucinations de l’enfant posent le double challenge du diagnostic d’une possible urgence médicale et le dépistage d’une pathologie psychiatrique débutante.ObjectifAnalyser les causes des hallucinations d’enfants admis dans un service d’accueil des urgences pédiatriques.Matériel et méthodesÉtude monocentrique, observationnelle, rétrospective incluant tous les enfants âgés de moins de 15 ans admis entre 2007 et 2015 pour le motif d’hallucinations. Les données recueillies étaient : démographiques ; cliniques : antécédents médicaux et psychiatriques, traitement en cours, signes cliniques ou psychiatriques associés, type et caractère des hallucinations, durée et caractère récurrent des symptômes et explorations.RésultatsSoixante-huit patients ont été inclus (29 garçons). La moyenne d’âge était de 9,1 ± 2,9 ans. Les hallucinations avaient été essentiellement visuelles (90 %), aiguës (77 %) et complexes (63 %). Quinze enfants avaient des antécédents psychiatriques et avaient déjà présenté des manifestations hallucinatoires identiques (93 %). Les hallucinations étaient associées à d’autres symptômes non psychiatriques chez 47 patients (69 %). Vingt enfants avaient un traitement en cours. Des explorations neurologiques avaient été réalisées dans la moitié des cas. La recherche de toxiques, prescrite chez 19 enfants, avait été positive dans 5 cas. Une hospitalisation avait été décidée dans 53 % des cas et un suivi spécialisé (psychiatre ou neurologue) chez 51 enfants. Une origine non psychiatrique avait été diagnostiquée chez 29 patients.ConclusionLes hallucinations d’origine psychiatrique (n = 39) se différenciaient par un âge supérieur ou égal à 10 ans (p = 0,004), leur récurrence (p = 0,014), des antécédents familiaux psychiatriques (p = 0,036), des hallucinations auditives (p = 0,0009) et des symptômes négatifs du spectre schizophrénique (p = 0,02).

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Vareilles D, Bréhin C, Cortey C, Chevrin A-L, Hamon T, Vignes M, Chaix Y, Claudet I. Hallucinations : analyse étiologique chez des enfants admis en service d’accueil des urgences. Arch Pediatr. 2017 Mai 24;24(5):445-452.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 11/03/2018.


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