Dans le système nerveux central, le fer est un cofacteur de nombreux processus métaboliques et dans la synthèse des neurotransmetteurs monoaminergiques. Le fer joue un rôle essentiel sur le développement cérébral de la période anténatale à la fin de l’adolescence. La barrière hémato-encéphalique intervient sur la concentration en fer au niveau du parenchyme cérébral. Lors d’une carence en fer, les conséquences sur la myélinogenèse et la synaptogenèse sont bien démontrées, avec ses effets délétères sur les fonctions psychomotrices et cognitives. L’apport en fer est bénéfique sur ces mêmes fonctions indépendamment de l’existence d’une anémie. Les conséquences sont d’autant plus délétères que la carence en fer est précoce. Les différents mécanismes sont revus dans cette mise au point.