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Biopsie sous Tepscan : un exemple de coopération entre la médecine nucléaire et la radiologie. À propos d’un cas. Bientôt incontournable ?

Auteurs : Collet H1, Decoux E2, Comte F1
Affiliations : 1Médecine nucléaire, Scintidoc, Montpellier, France2Radiologie, clinique Du Parc, Castelnau Le Lez, France
Date 2017 Mai, Vol 41, Num 3, pp 208-208Revue : Médecine NucléaireDOI : 10.1016/j.mednuc.2017.02.194
P_121
Résumé

Nous rapportons notre expérience à propos de la réalisation d’une biopsie sous TEPscan. Il s’agit d’une femme de 36 ans qui a consulté un pneumologue pour une dyspnée associée à une douleur de la région thoracique postérieure gauche. La TDM retrouve une lésion tissulaire paravertébrale gauche étendue sur 5,8 cm. La TEP au FDG retrouve cette lésion avec un SUV max à 5,6 ainsi que une lésion de 11 mm dans le muscle obturateur interne de la hanche gauche, celle-ci est confirmée par différentes explorations radiologiques qui ne peuvent cependant pas la caractériser. La biopsie de la lésion paravertébrale est en faveur d’un ganglioneurome. L’exploration radiologique de la biopsie sous contrôle TDM de la lésion musculaire revient blanche. Devant l’intensité de la fixation du FDG, il est décidé la poursuite des investigations. Sur proposition de l’équipe de radiologie interventionnelle, après la publication d’une équipe du CHU de Strasbourg, il est décidé de refaire cette biopsie sous guidage de la fixation du FDG. Réalisation d’une nouvelle scintigraphie au FDG selon un protocole standard (patiente à jeun, 2,5 MBq/kg, examen 60 minutes après), administration de 20 mg IV de lasilix au moment de l’injection du FDG et prise de 1,5 L d’eau afin de minimiser la réplétion vésicale. Deux heures après l’injection, réalisation de la biopsie, patiente en procubitus, par l’équipe radiologue/médecin nucléaire. Ceci a été rendu possible par une motivatoin très importante de l’ensemble de l’équipe. Les radiomanipulateurs de médecine nucléaire ont pu aller voir leurs collègues de la radiologie pour utiliser la TDM. L’équipe de radiophysique a réalisé l’étude de poste et a guidé l’ensemble des acteurs. Le radiologue interventionnel a lui-même proposé le geste, a formé les médecins nucléaires et nous a accompagné pour cet examen.ConclusionCette procédure inhabituelle pour notre discipline est courante en radiologie. De même qu’il a fallu se former sur l’interprétation de la TDM (voire de l’IRM), il semble nécessaire d’intégrer pour le futur la réalisation de gestes interventionnels.

Mot-clés auteurs
18F-FDG; Oncologie;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Collet H, Decoux E, Comte F. Biopsie sous Tepscan : un exemple de coopération entre la médecine nucléaire et la radiologie. À propos d’un cas. Bientôt incontournable ?. Médecine Nucléaire. 2017 Mai;41(3):208-208.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/04/2017.


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