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Comment gérer de façon complète les risques en médecine nucléaire et radiothérapie selon les guides 11 et 16 de l’ASN ?

Auteurs : Guise I, Julien TDate 2017 Mai, Vol 41, Num 3, pp 205-205Revue : Médecine NucléaireDOI : 10.1016/j.mednuc.2017.02.186
P_113
Résumé

ContexteLes rayonnements ionisants dans le domaine médical peuvent être la source bien souvent d’effets indésirables pour le patient. La médecine nucléaire et la radiothérapie sont les deux domaines d’activité les plus sujettes à risque pour le patient. En effet, pour 336 événements significatifs en radioprotection (ESR) déclarés à l’ASN en 215, 64 % proviennent de ces deux activités. C’est pourquoi, leur gestion des risques en radioprotection est la plus réglementée. Il devient donc indispensable de développer et de mettre en place des outils ou méthodes pouvant permettre de limiter ces risques et de répondre à la réglementation actuelle. Cette présentation se destine à apporter un éclairage sur le rôle d’une plateforme de management des risques comme outils d’évaluation et d’aide à la gestion de ces risques associés aux examens de médecine nucléaire et de radiothérapie.MéthodeLes tâches attribuées à cette gestion consistent à observer de façon continue les facteurs jouant un rôle significatif (déclaration et analyse des ES) et à identifier périodiquement les risques. Ces mesures ont pour but d’éviter l’apparition de nouveaux risques et d’atténuer les risques existants. Pour se faire, il a été utilisé, en routine de gestion des risques, le logiciel Risk Management Platform (RMP). À travers ce logiciel, il a été appliqué les deux méthodes de gestion des risques avec pour chacune leurs cinq étapes. La méthode préventive, grâce à l’outil AMDEC, permet d’identifier les potentiels modes de défaillance et de valider la mise en place d’un plan d’action grâce à l’analyse de leur criticité (calculé par RMP). La comparaison de la criticité résiduelle à celle espérée (calculées toutes les deux par RMP), permet de confirmer l’efficacité du plan d’action mis en place. La méthode corrective, quant à elle, est permise grâce à la déclaration (échelle SFRO) et l’analyse des incidents survenus. Le puissant outil statistique permet de définir les axes prioritaires à traiter durant les réunions CREX planifié sur la RMP.ConclusionL’utilisation d’un tel outil permet une maîtrise de la gestion des risques en temps réel selon les deux méthodes. Grâce à l’automatisation de certaines tâches et une traçabilité optimale, cette maîtrise permet une optimisation du temps de travail et une augmentation de l’efficacité des équipes. L’objectif étant ainsi d’améliorer la qualité et la sécurité des soins des établissements de santé.

Mot-clés auteurs
Radioprotection;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Guise I, Julien T. Comment gérer de façon complète les risques en médecine nucléaire et radiothérapie selon les guides 11 et 16 de l’ASN ?. Médecine Nucléaire. 2017 Mai;41(3):205-205.
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Dernière date de mise à jour : 25/04/2017.


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