IntroductionL’hypertension artérielle rénovasculaire (HTARV) chez l’enfant est une affection rare. Le but essentiel de l’imagerie est de mettre en évidence une lésion vasculaire susceptible de bénéficier d’un traitement endovasculaire. Le but de notre travail est de démontrer le rôle de la scintigraphie rénale avec test au Captopril dans la détermination de l’imputabilité de la fonctionnalité de la sténose de l’artère rénale dans la genèse d’HTARV, avant d’envisager un geste interventionnel : une angioplastie ou un pontage.Matériel et méthodeIl s’agit d’une étude rétrospective colligeant 5 patients, d’âge moyen 12 ans avec des extrêmes allant de 10 à 19 ans. Tous ces patients nous ont été adressés pour suspicion d’HTARV. La scintigraphie rénale s’est déroulée en 2 temps, dans les mêmes conditions. Un 1erexamen de base, suivi d’un un 2eexamen qui est pratiqué une heure après l’administration de 50 mg de Captopril avec un contrôle de la tension artérielle toutes les 15 minutes.RésultatsTrois examens étaient en faveur de la fonctionnalité de la sténose de l’artère rénale. Chez les 2 patients restants, l’examen était négatif évitant ainsi un geste de revascularisation inutile.ConclusionLa scintigraphie rénale avec sensibilisation par un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine peut permettre de localiser la sténose. La sensibilité de la technique chez l’enfant serait de 59–73 % avec une spécificité de 68–88 %.