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Validation de l’imagerie TEP [18F]DPA-714 dans un modèle d’épilepsie avec sclérose de l’hippocampe chez la souris

Auteurs : Nguyen DL1, Wimberley C1, Boisgard R1, Buvat I1, Bouilleret V2
Affiliations : 1Médecine nucléaire, service hospitalier Frédéric-Joliot, Orsay, France2Épileptologie, CHU de Bicêtre, Kremlin-Bicêtre, France
Date 2017 Mai, Vol 41, Num 3, pp 189-189Revue : Médecine NucléaireDOI : 10.1016/j.mednuc.2017.02.137
P_064
Résumé

IntroductionLa sclérose de l’hippocampe (SH) est fréquemment associée à une des formes résistantes aux traitements, l’épilepsie mésio-temporale. Des processus neuroinflammatoires impliquant la protéine translocatrice 18 kDa (TSPO) ont été rapportés au niveau de cette lésion à la fois chez des patients épileptiques comme dans certains modèles animaux. La TSPO à l’aide du radio-ligand [18F]DPA-714 est actuellement considérée comme un biomarqueur de processus lésionnels in vivo en imagerie TEP. L’objectif de notre étude est de valider cet outil au cours de la constitution et l’aggravation de la SH dans un modèle d’épilepsie chez la souris.Matériels et méthodesLe modèle a été induit par une injection d’acide kainique dans l’hippocampe dorsal droit de souris adultes mâles C57/Bl6 (n = 19) et comparé aux contrôles (injection de sérum physiologique au même niveau ;n = 17). Les images ont été acquises avant l’injection puis à 7 jours, 2 semaines, 1 mois et 6 mois après injection sur micro-PET-CT (Inveon, Siemens), puis recalées sur un atlas IRM dans PMOD. Pour évaluer son évolution, la fixation du traceur dans les hippocampes a été normalisée par celle du cervelet. Ces résultats ont été comparés à l’autoradiographie en [18F]DPA-714 et à l’immunohistologie (Iba1/TSPO) sur des coupes de cerveaux d’autres souris euthanasiées aux différents temps correspondant à l’imagerie TEP (n = 3 pour chaque groupe de chaque temps).RésultatsComparée aux souris témoins, la fixation du DPA-714 dans les hippocampes épileptiques est plus élevée à tout moment après injection, prédominante du côté injecté. Comparé à l’état basal, le signal de la SH est maximal à 7 jours (33 % de différence,p < 0,001), diminue au fil du temps (26 % de différence,p < 0,001 à 2 semaines et 21 %,p < 0,001 à 1 mois) mais persiste même à 6 mois (15 % de différence,p = 0,007). Les résultats de la TEP au niveau des hippocampes sont confirmés par l’autoradiographie comme par immunohistologie retrouvant une surexpression de la protéine TSPO dans la microglie.ConclusionNotre étude montre la faisabilité de l’imagerie TEP [18F]DPA-714 pour suivre in vivo le processus neuroinflammatoire au cours de la constitution et de l’aggravation de la SH jusqu’à 6 mois après induction du modèle. Ces résultats ouvrent la voie pour des études transgéniques et/ou de neuroprotection chez la souris.RemerciementCette étude a été soutenue par l’EU FP7 INMiND (grant agreement No. 278850).

Mot-clés auteurs
18F-DPA-714; Préclinique; Neuroinflammation; Épilepsie;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Nguyen DL, Wimberley C, Boisgard R, Buvat I, Bouilleret V. Validation de l’imagerie TEP [18F]DPA-714 dans un modèle d’épilepsie avec sclérose de l’hippocampe chez la souris. Médecine Nucléaire. 2017 Mai;41(3):189-189.
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Dernière date de mise à jour : 25/04/2017.


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