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Retour d’expérience de 4 ans de marquage au Gallium-68 (68Ga)

Auteurs : Rauscher A1, Frindel M2, Baumgartner P1, Kraeber Bodéré F3, Faivre Chauvet A4
Affiliations : 1Radiopharmacie, Ico René-Gauducheau, Saint-Herblain, France2Radiopharmacie, Ico Paul-Papin, Angers, France3Médecine nucléaire, Ico René-Gauducheau, Saint-Herblain, France
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Date 2017 Mai, Vol 41, Num 3, pp 186-186Revue : Médecine NucléaireDOI : 10.1016/j.mednuc.2017.02.130
P_057
Résumé

Ce travail est un retour d’expérience d’une activité de préparation automatisée de radiopharmaceutiques marqués au 68Ga (DOTANOC, IMP-288 et PSMA-11) ayant débutée il y a 4 ans. Le marquage du DOTANOC (Iason) est réalisé avec l’automate Modular-Lab PharmTracer (Eckert & Ziegler) et les cassettes GMP à usage unique dédiées. La méthodologie de marquage fournie par Eckert & Ziegler (E&Z) avec un processus de synthèse verrouillé, comprend : l’élution du générateur, la pré-purification de l’éluat sur colonne échangeuse de cations avec un éluant à base d’acétone, la réaction de marquage à 95 °C en tampon acétate 0,2 M à pH 4, la purification finale du produit fini sur colonne C18 et la dilution finale en NaCl 0,9 % avec filtration stérilisante. Le marquage de l’IMP-288 (Iason) est réalisé avec l’automate de recherche ouvert Modular-Lab Standard (E&Z) sans cassette et une méthodologie de marquage développée au sein du service à partir de celle du DOTANOC. Les étapes sont similaires mais la pré-purification de l’éluat de 68Ga a dû être adaptée avec un éluant sans acétone qui empêchait la rétention de ce peptide, plus hydrophile, sur la colonne C18. Le dernier marquage mis au point est celui du PSMA-11 (Iason), également réalisé sur l’automate Modular-Lab Standard. La méthodologie de marquage est similaire à celle utilisée pour l’IMP-288, sans acétone, mais avec une adaptation de la molarité et du volume du tampon du milieu réactionnel. En fin deprocess, sont contrôlés en libératoire : l’activité de la préparation, la pureté radiochimique (PRC) par HPLC, l’aspect visuel de la solution et le point bulle. Après décroissance, sont contrôlés en déporté : le pH, la pureté radionucléidique, la stérilité, l’apyrogénicité et les solvants résiduels. Au total, 248 marquages au 68Ga ont été réalisés sur 4 ans, permettant la réalisation de 1 à 3 examens par marquage : – 187 Ga68-DOTANOC (71 en essais clinique et 116 en ATU nominative) avec des rendements de marquage moyens (Rdt) de 77 % ; – 61 Ga68-IMP-288 (dans 3 essais cliniques d’immuno-TEP) avec 61 % de Rdt ; – 3 Ga68-PSMA-11 avec 88 % de Rdt (marquages pilotes pour un DME soumis à l’ANSM).Lorsqu’une purification finale est réalisée, la PRC est toujours > 98 %. Trois types de problème ont pu être rencontrés lors de ces marquages : cassette de marquage défectueuse, plantage du logiciel ou problème lié à la radiochimie. Les marquages au 68Ga sont en effet extrêmement sensibles, notamment au pH, à la température ou aux métaux contaminants.

Mot-clés auteurs
68Ga; Radiomarquage; Automatisation; Radiopharmaceutique;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Rauscher A, Frindel M, Baumgartner P, Kraeber Bodéré F, Faivre Chauvet A. Retour d’expérience de 4 ans de marquage au Gallium-68 (68Ga). Médecine Nucléaire. 2017 Mai;41(3):186-186.
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Dernière date de mise à jour : 25/04/2017.


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