ObjectifPrésenter un outil permettant d’évaluer précocement la réponse au traitement des maladies de Takayasu en TEP au 18-FDG, qui utilise le SUV moyenné à partir des N voxels les plus chauds (SUVmax-N), quelle que soit la situation anatomique de ces voxels sur les parois artérielles hypermétaboliques.MéthodeIllustrée chez un patient, il s’agit de comparer les SUVmax-N des examens réalisés avant traitement versus après 1 mois de traitement corticoïde (0–1) et après 1 mois versus après 3 mois de traitement cortocoïde (1–3), en utilisant les pourcentages de répétabilité des SUVmax-N donnés pour 95 % et 99,9 % de confiance.RésultatsIl n’est pas observé de différence significative avec le SUVmax, c’est-à-dire relatif au voxel le plus chaud, pour les deux paires d’examens comparés 0–1 et 1–3, avec 95 % de confiance. Par comparaison, une différence significative avec 99,9 % de confiance est observée pour les deux paires d’examens comparés 0–1 et 1–3, lorsqu’un SUVmax-N moyennant lesn = 4100 et 515 voxels les plus chauds est utilisé (volume hypermétabolique total de 100,0 et 12,6 mL, respectivement).ConclusionLa méthode proposée s’avère fiable pour évaluer précocement la réponse au traitement dans la maladie de Takayasu. Son principe pourrait être appliqué à d’autres situations cliniques d’évaluation thérapeutique.