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Comparaison du TEP au FDG et de l’angioscanner aortique pour la détection d’aortite au cours de la maladie de Horton

Auteurs : Soussan M1, Hommada M1, Djelbani S1, Abad S2, Larroche C2, Dhote R2, Fain O3, Mekinian A3
Affiliations : 1Médecine nucléaire, hôpital Avicenne, Bobigny, France2Médecine interne, hôpital Avicenne, Bobigny, France3Médecine interne, hôpital Saint-Antoine, Paris, France
Date 2017 Mai, Vol 41, Num 3, pp 149-149Revue : Médecine NucléaireDOI : 10.1016/j.mednuc.2017.02.034
O_13
Résumé

IntroductionLa fréquence de l’aortite au cours de la maladie de Horton (MH) est variable selon sa définition (histologique, radiologique ou clinique) et les techniques évaluées : inflammation pariétale, épaississement, anomalie structurale. Sa fréquence en TEP FDG est comprise entre 51 et 100 % selon les études, qui utilisent des critères diagnostiques très différents et sans comparaison avec l’angioscanner, méthode de référence. L’objectif de ce travail est la comparaison des résultats du TEP FDG et de l’angioscanner au cours de la MH.Patients et méthodesCinquante-deux patients avec une MH (critères ACR > 3) ont été inclus, avec un TEP FDG (Philips Gemini TOF, 60 min post IV, 3 MBq/kg, ∼ 2 min/pas) et un angioscanner aortique chez 31/52 patients, dans un intervalle < 1 mois par rapport au TEP et sans mise en route de traitement dans l’intervalle. Une fixation vasculaire était pathologique si l’intensité était > foie sur au moins un segment, avec un aspect circonférentiel et, en angioscanner, un épaississement circonférentiel > 3 mm, et étendu. La concordance entre le TEP et l’angioscanner a été évaluée par un test kappa de Cohen. Un groupe contrôle de patients appariés sur le sexe, âge et tabagisme était constitué (n = 27).RésultatsAu diagnostic de MH (n = 35), la TEP était positive sur l’aorte et/ou ses branches dans 14/35 (40 %) avec des fixations évocatrices de pseudopolyarthrite rhizomélique dans 15/35 (43 %). Au moment de la rechute (n = 17), la TEP était positive sur l’aorte (2/17), l’aorte et les articulations (2/17) et les articulations seules (2/17). La comparaison avec le groupe contrôle montrait une spécificité de 100 % pour l’analyse visuelle, alors qu’un chevauchement des valeurs de SUVmax existait entre les MH et contrôles. Au bilan initial, on ne notait aucune discordance entre TEP et TDM pour le diagnostic d’aortite, et l’analyse par segment montrait de bonnes concordances (kappa entre 0,64 et 1). Deux discordances TEP vs. TDM (2/9) étaient observées au moment de la rechute, chez des patients classés TDM positif et TEP négative, et sous traitement par corticoïdes.ConclusionLa fréquence de l’aortite chez les patients avec MH est d’environ 40 % en utilisant le TEP FDG, avec une excellente concordance avec l’angioscanner. L’analyse visuelle offre une excellente spécificité. Au cours des rechutes, la sensibilité de la TEP est possiblement abaissée du fait du traitement mais la TEP a aussi la capacité de détecter une activité articulaire.

Mot-clés auteurs
18F-FDG;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Soussan M, Hommada M, Djelbani S, Abad S, Larroche C, Dhote R, Fain O, Mekinian A. Comparaison du TEP au FDG et de l’angioscanner aortique pour la détection d’aortite au cours de la maladie de Horton. Médecine Nucléaire. 2017 Mai;41(3):149-149.
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Dernière date de mise à jour : 25/04/2017.


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