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Discordance entre une épreuve d’effort pathologique et une scintigraphie myocardique sans ischémie dans le diagnostic et le suivi de la maladie coronaire

Auteurs : Seban RD1, Songy B1, Guernou M1, Hivoux D2, Lussato D1, Queneau M1, Bonardel G1
Affiliations : 1Médecine nucléaire, centre cardiologique du Nord, Saint-Denis, France2Cardiologie, centre cardiologique du Nord, Saint-Denis, France
Date 2017 Mai, Vol 41, Num 3, pp 148-148Revue : Médecine NucléaireDOI : 10.1016/j.mednuc.2017.02.032
O_11
Résumé

IntroductionLa scintigraphie myocardique d’effort (SME) est recommandée dans le diagnostic et le suivi de la maladie coronaire. Les discordances entre l’électrocardiogramme d’effort (EE) et la scintigraphie sont relativement nombreuses (∼ 20 %), du fait des moindres sensibilité et spécificité de l’EE. Les discordances entre une épreuve d’effort pathologique et une scintigraphie sans ischémie qui résistent à l’analyse intégrative clinico-électro-scintigraphique sont rares (discordances « vraies ») et leur analyse constitue l’objet de cette étude.Matériel et méthodesCette étude rétrospective a analysé les SME réalisées dans notre service entre mai 2010 et octobre 2016. Elles comportaient une épreuve d’effort sur tapis ou bicyclette ergométrique, l’injection du radio-traceur, une acquisition scintigraphique immédiate avec une caméra à semi-conducteur CZT et une image de repos en cas d’anomalie initiale. Nous avons retenu comme discordances « vraies » les discordances persistant après relecture et confrontation par deux cardiologues et deux médecins nucléaires. Nous avons recueilli les antécédents, les résultats de coroscanner ou coronarographie réalisés dans les 3 mois, retenu les sténoses > 70 % ou avec FFR (fractional flow reserve) < 0,8 et noté les revascularisations effectuées.RésultatsParmi les 30 620 SME, 270 discordances vraies ont été retenues. Nous disposons du coroscanner ou de la coronarographie dans 138 cas (51 %), incluant 60 patients sans maladie coronaire connue (groupe S) et 78 avec maladie coronaire connue (groupe C). Dans le groupe S, les artères coronaires étaient normales ou athéromateuses sans sténose serrée dans 29 cas (48 %). Il existait des sténoses serrées chez 31 patients (52 %), traitées par angioplastie dans 22 cas (71 %) et pontage dans 6 cas (19 %). Dans le groupe C, il n’y avait pas de sténose significative dans 35 cas (45 %) et des lésions serrées dans 43 cas (55 %). Nous avons noté de nouvelles lésions (91 %), des resténoses intra-stents (12 % des patients précédemment traités par angioplastie) et 3 occlusions de pontage (20 % des patients précédemment pontés), traitées par angioplastie (81 %), pontage (14 %) ou traitement médical renforcé (5 %). Conclusion Les cas de discordance vraie ne représentent que 1 % des SME. Il n’y avait pas de lésion coronaire significative dans la moitié des cas. Chez les patients coronariens, il s’agissait rarement de re-sténoses mais plutôt de néo-lésions.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Seban RD, Songy B, Guernou M, Hivoux D, Lussato D, Queneau M, Bonardel G. Discordance entre une épreuve d’effort pathologique et une scintigraphie myocardique sans ischémie dans le diagnostic et le suivi de la maladie coronaire. Médecine Nucléaire. 2017 Mai;41(3):148-148.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/04/2017.


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