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Y a t-il encore de la place pour la scintigraphie conventionnelle aux récepteurs de la somatostatine dans les tumeurs carcinoïdes à l’ère de la TEP ?

Auteurs : Chatti K, Guezguez M1, Chhoumi M1, Sfar R1, Nouira M1, Fredj MB1, Essabbah H1
Affiliations : 1Service de médecine nucléaire, CHU de Sahloul, EPS Sahloul, route de Ceinture, 4054 Sahloul, Tunisie
Date 2009 Juillet 27, Vol 33, Num 10, pp 632-636Revue : Médecine NucléaireDOI : 10.1016/j.mednuc.2009.07.010
Revue de la littérature
Résumé

L’objectif de notre travail est de préciser, à travers une revue de la littérature, la place de la scintigraphie conventionnelle aux récepteurs de la somatostatine (C-SRS) dans l’exploration des tumeurs carcinoïdes (TC), à l’ère de la tomographie par émission de positons (TEP).MéthodesLa bibliographie a été obtenue après l’interrogation des bases de données Cochrane et Medline pour les dix dernières années. Les mots clés utilisés sont « neuroendocrine tumors », « carcinoid tumours », « pentetreotide », « somatostatin », « gallium-68 » et « indium-111 ».RésultatsPour ce qui de la C-SRS, la plupart des auteurs sont d’accord pour dire que, comparée aux examens morphologiques, elle est plus sensible et plus spécifique. Sa sensibilité élevée de 90 % pour la détection des tumeurs supérieures à 1 cm lui a permis de modifier la stratégie thérapeutique chez 21 à 53 % des patients, de déterminer les critères de résécabilité tumorale et de prédire l’efficacité du traitement aux analogues de la somatostatine. En plus, la C-SRS était performante dans le suivi de ces tumeurs, notamment dans la détection des résidus postopératoires et dans le diagnostic précoce des récidives. Quant à la TEP au68Ga-DOTA-TOC, qui est utilisée dans certains centres depuis les années 2000, elle a conduit ses utilisateurs à reconnaître sa supériorité par rapport à la C-SRS dans la détection des localisations pulmonaires et osseuses des TC, mais pas dans les localisations cérébrales et hépatiques où la sensibilité était équivalente pour les deux techniques. Selon ces auteurs, la TEP-68Ga-DOTA-TOC a permis de mettre en évidence des lésions en nombre plus important que la C-SRS mais, le plus souvent, les sensibilités globales restent rapprochées dans les TC.ConclusionSi la TEP-68Ga-DOTA-TOC est devenue une technique d’un apport certain dans la stratégie thérapeutique et le suivi des TC, elle reste réservée aux cas où la C-SRS est négative, car elle est encore relativement couteuse et non généralisée, contrairement à la C-SRS, qui est plus disponible et moins onéreuse pour une sensibilité globalement satisfaisante dans les TC.

Mot-clés auteurs
Adénocarcinome; Pentétréotide; Somatostatin; Gallium-68; Indium-111;
 Source : Elsevier-Masson
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Chatti K, Guezguez M, Chhoumi M, Sfar R, Nouira M, Fredj MB, Essabbah H. Y a t-il encore de la place pour la scintigraphie conventionnelle aux récepteurs de la somatostatine dans les tumeurs carcinoïdes à l’ère de la TEP ?. Médecine Nucléaire. 2009 Jui 27;33(10):632-636.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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