Les mécanismes probables, mais toujours débattus, de la fixation osseuse des bisphosphonates technétiés sont récapitulés : fixation sur la phase organique, fixation sur la phase minérale et/ou fixation cellulaire après internalisation (ostéoclastes et ostéoblastes). Ces hypothèses sont réexaminées de manière critique à la lumière des progrès récents acquis en physiopathologie des atteintes malignes (métastases osseuses, myélome) et bénignes (maladie de Paget, dysplasie fibreuse) aux niveaux tissulaire, cellulaire et moléculaire, de la pharmacologie des bisphosphonates thérapeutiques. Ces progrès ont été permis au travers d’études in vitro, de modèles animaux et d’observations en imagerie clinique multimodalité (radiologie, scintigraphie, anatomie pathologique).