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Biologie de l’attachement et de la résilience

Auteurs : Cyrulnik B1
Affiliations : 1Université Toulon - Var, 317, corniche Michel-Pacha, La Seyne-sur-Mer
Date 2015 Novembre, Vol 30, Num 8, Supplement, pp S15-S16Revue : European psychiatry : the journal of the Association of European PsychiatristsDOI : 10.1016/j.eurpsy.2015.09.050
S4C
Résumé

Il est impossible de faire un barème des traumatismes : ce qui fracasse l’un, fait sourire son voisin. À l’inverse on peut évaluer tous les facteurs de résilience. Mais alors, il faudra renoncer à séparer le corps et l’esprit et s’entraîner aux raisonnements systémiques. Un isolement sensoriel précoce (préverbal), en cessant de stimuler l’arborisation préfrontale, provoque une altération de la représentation du temps et l’acquisition d’une vulnérabilité neuro-émotionnelle. Tout événement prend pour un tel organisme la valeur d’une agression. Plus tard, quand le blessé est capable de parler, c’est la représentation du trauma qui peut s’ajouter à sa souffrance où la réparer : un récit non partagé mène à la rumination mentale, mais le sentiment provoqué par ce récit dépend de la relation avec un autre et de la congruence avec les récits sociaux.

Mot-clés auteurs
Traumatismes; Résilience; Vulnérabilité émotionnelle;
 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Cyrulnik B. Biologie de l’attachement et de la résilience. European psychiatry : the journal of the Association of European Psychiatrists. 2015 Nov;30(8):S15-S16.
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Dernière date de mise à jour : 07/06/2016.


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