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Fécondité féminine et activité physique intense et répétée

Auteurs : Rosetta L1
Affiliations : 1Centre national de la recherche scientifique (CNRS UPR 2147), 44, rue de l’Amiral-Mouchez, Paris, France
Date 2002, Vol 17, Num 6, pp 269-277Revue : Science & sportsType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0765-1597(02)00142-9
Revue générale
Résumé

Objectifs – Apprécier les effects d’une activité physique intense et répétée sur la fécondité de la femme.Actualités – Le premier marathon olympique féminin a eu lieu en 1984 à Los Angeles (États-Unis) et atteste d’une participation régulière des femmes à des activités sportives intensives depuis une vingtaine d’années. Les premières études cliniques relatives aux troubles du cycle menstruel observés chez des sportives coïncident elles aussi, avec l’accroissement notoire de la pratique de sport d’endurance par des femmes préménopausées, aussi bien dans le grand public que parmi les sportives professionnelles. Ces investigations concernaient les troubles les plus évidents, à savoir un blocage complet de la fonction ovarienne se manifestant par une aménorrhée secondaire de longue durée. Des études étiologiques ont alors mis en évidence une série de perturbations de la fonction ovarienne entraînant une infécondité ou, au moins, une hypofécondité chez celles qui souhaitaient devenir enceintes.Perspectives et projets – Des mécanismes physiologiques sont maintenant proposés pour expliquer ces perturbations. Des sessions d’entraînement, pratiquées à une intensité supérieure à 60 %V̇O2maxpendant au moins 40 min, augmentent la sécrétion de neuromédiateurs capables de perturber la pulsatilité de GnRH au niveau hypothalamique. La répétitivité de séances d’entraînement intensif, associée à des modifications du régime alimentaire et à certaines caractéristiques de la composition corporelle des athlètes féminines d’endurance peuvent interagir. Des apports en énergie insuffisants, combinés à une alimentation de type végétarien semblent aggraver ou faciliter les effets perturbateurs de l’exercice physique intensif.

Mot-clés auteurs
Cycle menstruel; Dépense énergétique; Femme; Nutrition; Profil hormonal;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Citer cet article
Rosetta L. Fécondité féminine et activité physique intense et répétée. Sci Sports. 2002;17(6):269-277.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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