Objectifs – Apprécier les effects d’une activité physique intense et répétée sur la fécondité de la femme.Actualités – Le premier marathon olympique féminin a eu lieu en 1984 à Los Angeles (États-Unis) et atteste d’une participation régulière des femmes à des activités sportives intensives depuis une vingtaine d’années. Les premières études cliniques relatives aux troubles du cycle menstruel observés chez des sportives coïncident elles aussi, avec l’accroissement notoire de la pratique de sport d’endurance par des femmes préménopausées, aussi bien dans le grand public que parmi les sportives professionnelles. Ces investigations concernaient les troubles les plus évidents, à savoir un blocage complet de la fonction ovarienne se manifestant par une aménorrhée secondaire de longue durée. Des études étiologiques ont alors mis en évidence une série de perturbations de la fonction ovarienne entraînant une infécondité ou, au moins, une hypofécondité chez celles qui souhaitaient devenir enceintes.Perspectives et projets – Des mécanismes physiologiques sont maintenant proposés pour expliquer ces perturbations. Des sessions d’entraînement, pratiquées à une intensité supérieure à 60 %