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BCGites après immunothérapie pour cancer de vessie, une pathologie hétérogène: physiopathologie, description clinique, prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Auteurs : Levi L1, Groh M2, De Castro N3, Bergeron A4, Schlemmer F5
Affiliations : 1Service de médecine interne, université Paris Diderot, hôpital Beaujon, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), 92110 Clichy, France2Service de médecine interne, hôpital Foch, 92150 Suresnes, France3Service de maladies infectieuses et tropicales, université Paris Diderot, hôpital St-Louis, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), 75010 Paris, France
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Date 2018 Avril 10, Vol 35, Num 4, pp 416-429Revue : Revue des maladies respiratoiresType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.rmr.2017.11.010
Revue générale
Résumé

IntroductionL’immunothérapie par instillation intravésicale de bacille de Calmette et Guérin (BCG-thérapie) est le traitement le plus efficace des tumeurs de vessie n’infiltrant pas la musculeuse. La BCGite, infection généralisée ou localisée par le BCG, en est l’une des plus graves complications.État des connaissancesDans les suites d’une BCG-thérapie pour cancer de vessie, une fièvre persistant plus de 72 h associée à d’autres manifestions locales et/ou systémiques permet, en l’absence de diagnostic alternatif, de porter le diagnostic de BCGite. Celle-ci peut être localisée (le plus souvent à l’arbre génito-urinaire, aux os ou aux vaisseaux) ou disséminée (avec principalement des atteintes pulmonaires et hépatiques). L’existence de granulome sur les biopsies à distance de l’arbre génito-urinaire est un argument fort en faveur d’une BCGite dans un contexte évocateur. Le diagnostic de certitude microbiologique a récemment été amélioré par la PCR. La prise en charge, mal codifiée, repose sur une multithérapie antimycobactérienne (sans pyrazinamide) parfois associée à une corticothérapie en cas de signes généraux bruyants, et plus rarement à la chirurgie.ConclusionsLa BCGite, complication rare mais non exceptionnelle de la BCG-thérapie, peut avoir une présentation clinique hétérogène. Des études prospectives comparatives sont nécessaires afin d’en optimiser les modalités de prise en charge.

Mot-clés auteurs
Tumeur de la vessie; Vaccin BCG; Infections à mycobactéries non tuberculeuses;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Levi L, Groh M, De Castro N, Bergeron A, Schlemmer F. BCGites après immunothérapie pour cancer de vessie, une pathologie hétérogène: physiopathologie, description clinique, prise en charge diagnostique et thérapeutique. Rev Mal Respir. 2018 Avr 10;35(4):416-429.
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Dernière date de mise à jour : 17/12/2018.


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