Le retentissement du CBP sur la vie des malades nécessite souvent la présence d’un aidant.ObjectifÉtudier le vécu des AP de patients traités pour un CBP, explorer la place du MG.MéthodeÉtude qualitative réalisée auprès de 15 AP de patients présentant un CBP métastatique, diagnostiqué depuis au moins 4 mois, âgés de 50 à 75 ans, recrutés du 13/02/13 au 21/05/13. La présentation de l’étude était faite par le pneumologue en charge du patient. Un consentement écrit de l’AP a été obtenu. Un échantillonnage raisonné des AP a été effectué. L’entretien était assuré par une interne de médecine générale à partir d’un guide prédéfini.RésultatsSur 15 AP contactés, 13 ont accepté l’entretien (9 femmes et 4 hommes). L’âge moyen était de 61 ans (27–81). Les entretiens ont duré en moyenne 14 minutes (8–25). Les AP étaient affectés sur le plan socio-familial et personnel. Dévoués, ils se mettaient en retrait malgré un besoin d’écoute et de soutien moral. Le MG, interlocuteur privilégié, a été jugé empathique, compatissant et réassurant. Présent lors de l’annonce de la maladie et pressenti comme un acteur lors de la fin de vie, son rôle était variable durant la phase de traitement actif. La perception d’un manque de temps, d’expertise et/ou d’information a pu être un frein à sa sollicitation par l’AP.ConclusionLe CBP affecte considérablement l’AP sur le plan familial, social, professionnel et personnel. Il est parfois atteint sur le plan psychique et/ou somatique. Il se positionne souvent en retrait par rapport au malade et sollicite peu son MG. Proposer un suivi régulier par le MG de l’AP pourrait améliorer sa qualité de vie.