ContexteLe médecin généraliste (MG) est en 1^religne pour dépister la BPCO. L’utilisation de la spirométrie par les MG pourrait permettre de lutter contre le sous-diagnostic de la BPCO mais aucune formation n’est encore validée. La formation réalisée lors d’une étude de faisabilité du dépistage de la BPCO par spirométrie en médecine générale¹1Dépistage de la BPCO en médecine générale par spirométrie : étude pilote de faisabilité.a été évaluée.Méthode10 MG volontaires ont été formés au cours de 2 séances de 3 heures. La formation a été évaluée par un questionnaire sur les connaissances théoriques et par l’analyse de la qualité des courbes réalisées. La qualité était optimale si tous les critères étaient remplis¹, acceptable lorsque seul le critère de reproductibilité n’était pas obtenu. La concordance entre le MG et un pneumologue sur le caractère interprétable de la courbe (CIC) et sur la présence d’un trouble ventilatoire obstructif (TVO) a été évaluée par un Kappa.RésultatsTous les MG ont assisté aux 2 séances de formation. La moyenne des bonnes réponses au questionnaire est passée de 44 % avant la formation à 80 % après. La qualité des 147 spirométries réalisées était optimale et acceptable pour respectivement 58,5 % et 87,7 % des courbes. Il n’y a pas eu d’effet centre sur la qualité des courbes (p = 0,67). Les tests kappa sur le CIC et la présence d’un TVO étaient respectivement de 0,40 et 0,62.ConclusionUne formation de 2 fois 3 heures permet aux MG d’acquérir les compétences nécessaires à la réalisation de spirométrie de qualité suffisante pour le dépistage de la BPCO. L’évolution dans le temps de la qualité et de l’interprétation des examens reste à établir.