IntroductionComparer la fonction respiratoire d’un groupe atteint de DT1 avec celle d’un groupe de sujets sains non-fumeurs (SNF).Population et méthodesC’est une étude cas-témoins. Quatorze patients (7 hommes) âgés de 35 à 60 ans ayant un DT1 évoluant depuis plus de 10 ans et 14 sujets SNF (7 hommes) sont inclus. Les paramètres anthropométriques, biologiques à jeun et pléthysmographiques avec mesure de la capacité de transfert du monoxyde de carbone [DLCO]) sont notés. Déficit ventilatoire obstructif (DVO) : VEMS/CVF < limite inférieure de la normal (LIN). Déficit ventilatoire restrictif (DVR) : capacité pulmonaire totale (CPT) < LIN. Distension pulmonaire : volume résiduel (VR) > limite supérieure de la normal. Les tests de Student et χ²ont été utilisés pour comparer les données et les profils pléthysmographiques des deux groupes.RésultatsLes deux groupes sont appariés pour l’âge (47 ± 7 contre 50 ± 8 ans, respectivement pour les groupes DT1 et SNF). Par rapport au groupe SNF, le groupe DT1 a un VEMS, une CVF, une capacité vitale lente et un débit expiratoire maximal médian, significativement plus bas (respectivement 99 ± 11 contre 83 ± 11 %, 99 ± 9 contre 86 ± 11 %, 80 ± 8 contre 67 ± 15 % et 98 ± 23 contre 72 ± 23 %), a une CPT et un VR significativement plus élevés (respectivement 105 ± 20 contre 123 ± 24 % et 108 ± 22 contre 131 ± 24 %) et a un pourcentage significativement plus élevé de sujets ayant une distension pulmonaire (7 contre 43 %). Cependant, il n’y a aucune différence statistiquement significative entre leurs DLCO corrigées ou entre les pourcentages des sujets ayant un DVO et/ou un DVR.ConclusionLe DT1 semble altérer la mécanique ventilatoire sans aucun effet sur la membrane alvéolo-capillaire.