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027 Les PM2,5 induisent la sécrétion de ligands du récepteur à l’EGF par des cellules épithéliales respiratoires humaines

Auteurs : Rumelhard M1, Ramgolam K1, Blanchet S1, Marano F1, Baeza A1
Affiliations : 1Laboratoire de Cytophysiologie et de Toxicologie Cellulaire, Université Paris 7, Paris, France
Date 2005, Vol 22, Num 5, Part 1, pp 856-856Revue : Revue des maladies respiratoiresDOI : 10.1016/S0761-8425(05)92439-X
Infection Inflammation Réparatino
Résumé

IntroductionLes particules fines PM2,5 (Particulate Matter, diamètre aérodynamique ≤ 24 heures) entraînent une inflammation respiratoire. Les cellules épithéliales respiratoires exposées aux PM2,5 sécrètent des cytokines proinflammatoires et entraînent la surexpression de l’amphiréguline (AR), un facteur de croissance, ligand du récepteur à l’EGF (EGFR) (AJRCMB2004 ; 30 : 421-7). Or, l’EGFR et ses ligands sont impliqués dans les mécanismes de réparation cellulaire. L’objectif de cette étude a été d’étudier :l’expression des ligands de l’EGFR lors d’une exposition de cellules épithéliales bronchiques humaines à des PM2,5 et de déterminer le rôle de la composition particulaire dans cette expression ;les voies de signalisation à l’origine de la sécrétion de l’AR.MéthodesDes cellules épithéliales humaines (lignée bronchique 16HBE et nasales normales) ont été exposées à des PM2,5 parisiennes ou à leurs différentes composantes. L’expression des gènes des ligands de l’EGFR (AR, HB-EGF, bétacelluline) et du proto-onco-gène c-jun a été étudiée par RT-PCR ou macroarray. Les voies de signalisation impliquées dans la sécrétion de l’AR dosée par ELISA, ont été étudiées à l’aide d’un inhibiteur de l’EGFR (AG1478, 1 μM), d’un anticorps neutralisant la liaison de ligands à l’EGFR (anti-EGFR, 0,5 μg/mL), d’un antioxydant (N-acétylcystéine, 10 mm), d’inhibiteurs des voies des MAP kinases : ERK1/2 (PD098059, 10 μM), p38 (SB20358, 1 μM) et JNK (SP600125, 10 μM).RésultatsLa comparaison des PM2.5 natives à leurs composantes organique et aqueuse a montré une induction de l’expression de l’AR, de l’HB-EGF et de la bétacelluline avec une contribution importante de la composante organique des PM2,5. L’induction de la sécrétion d’AR passe par l’activation :de l’EGFR indépendamment de la fixation de ligands car elle n’est pas abolie par la présence d’anti-EGFR, mais impliquant un stress oxydant car elle est inhibée en présence d’un antioxydant ;des voies ERK1/2 et JNK ; de plus on note une surexpression biphasique (une heure, puis 24 heures) de c-jun.ConclusionsCette étude montre la contribution importante de la composante organique des PM2,5 dans la surexpression de ligands de l’EGFR. De plus, elle indique que l’augmentation de la sécrétion d’AR par des cellules épithéliales bronchiques exposées aux PM2,5 découle d’une activation de l’EGFR et des voies JNK et ERK1/2. L’AR pourrait ainsi par effet autocrine entretenir une réponse proinflammatoire et agir sur la prolifération cellulaire.

 Source : Elsevier-Masson
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Rumelhard M, Ramgolam K, Blanchet S, Marano F, Baeza A. 027 Les PM2,5 induisent la sécrétion de ligands du récepteur à l’EGF par des cellules épithéliales respiratoires humaines. Rev Mal Respir. 2005;22(5):856-856.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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