IntroductionUne épidémie de pneumopathies atypiques est apparue en novembre 2002 dans la région Chinoise de Guangdong. Elle a ensuite été décrite sous le nom de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) à partir de nouveaux foyers survenus à Hanoi et à Hong Kong en février 2003. En France, 5 cas reliés au même patient source ont été rapportés.ObservationNous rapportons l’observation d’un patient de 52 ans contact direct avec un cas probable de SRAS. À l’admission, le patient présente une hyperthermie isolée sans symptomatologie respiratoire associée à une lymphopénie et une cytolyse hépatique. La radiographie thoracique est normale. La tomodensitométrie thoracique objective l’existence d’un aspect en verre dépoli sous pleural. L’étude par PCR des prélèvements naso-pharyngés précoces (36eheure) à la recherche du coronavirus associé au SARS sera négative. La confirmation du cas sera obtenue par l’étude sérologique.ConclusionsCette observation illustre l’existence de présentations cliniques frustres du syndrome respiratoire aigu sévère. La contagiosité des formes pauci symptomatiques n’est pas connue. Des analyses sérologiques permettront de mieux les préciser. Le danger actuel d’une recrudescence saisonnière particulièrement hivernale ne peut être écarté. Dans ce contexte, l’existence et la reconnaissance des formes pauci symptomatiques pour lesquelles la contagiosité ne peut être écartée est primordiale.
Mot-clés auteurs
SRAS; Coronavirus; Transmission; Formes cliniques;
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André M, Talarmin F, Le Guen P, Nicolas X, Garcia J-F, Natali F. Formes pauci-symptomatiques du syndrome respiratoire aigu sévère (sras). Rev Mal Respir. 2005 Fév 30;22(1 Pt 1):135-41.
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