Affiliations : 1Université de Lille, laboratoire sciences cognitives sciences affectives (SCALab), UMR 9193 CNRS, Lille, France2CHRU de Lille, unité de psychogériatrie, pôle de gérontologie, Lille, France3Université de Lille, troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires, Inserm U1171, Lille, France
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4Hôpital Lucien-Bonnafé, EPSM de l’agglomération lilloise, Roubaix, France5Université de Lille, biologie du vieillissement, Inserm U995, Lille, France
Points essentielsL’hallucination est un symptôme fréquent qui a un impact pronostique important dans la maladie de Parkinson.Il est nécessaire d’écarter certains diagnostics différentiels qui peuvent être évoqués lors de la survenue d’hallucinations chez un patient parkinsonien âgé.Les différents facteurs étiologiques sont à rechercher systématiquement et peuvent apporter une aide diagnostique.La prise en charge privilégiera le traitement étiologique (médical ou iatrogène) et non médicamenteux.L’utilisation d’un traitement antipsychotique doit rester rare et à faibles posologies chez le sujet âgé notamment polypathologique, du fait de ses effets indésirables.Les deux molécules avec le plus haut niveau de recommandation sont la clozapine et la quetiapine, cette dernière n’ayant pas l’AMM dans cette indication en France.Dans l’avenir, la détermination de cibles cérébrales pour la stimulation magnétique transcrânienne répétée (SMTr) guidée par IRM fonctionnelle pourrait ouvrir la voie à de nouvelles méthodes thérapeutiques non pharmacologiques.
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Leroy A, Roche J, Dujardin K, Duthoit D, Puisieux F, Pins D, Jardri R, Boulanger E. Hallucinations et maladie de Parkinson du sujet âgé : pièges et prise en charge. La Presse médicale. 2016 Mai;45(5):522-31.
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