Points essentielsLa politique française de vaccination BCG reposait, jusqu'à récemment, sur la primovaccination des enfants,obligatoire avant l'entrée en collectivité, et la revaccination des enfants tuberculinonégatifs.Une révision de cette politique a été entreprise en France depuis quelques années.Elle s'est concrétisée par la suppression, en 2004, de toutes les revaccinations ainsi que des tests tuberculiniques post-vaccinaux de routine effectués en dehors du diagnostic d'une tuberculose ou de la surveillance des professionnels des secteurs sanitaires et sociaux soumis à l'obligation vaccinale.Sur la base d'une évaluation de l'impact épidémiologiquequ'auraient d'une part le ciblage de la vaccination sur les enfants les plus à risque et d'autre part la suppression totale de la vaccination BCG, ainsi que sur l'appréciation de la balance bénéfice/risque de ces 2 options, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France s'est prononcé en faveur du principe de la vaccination ciblée des enfants.Cependant, il a posé comme préalable à l'application de cette stratégiele renforcement de la mise en œuvre des autres mesures de lutte contre la tuberculose susceptibles d'avoir un impact sur le risque de transmission à l'enfant. Cette réflexion est rendue plus complexe par la disparition, début 2006, de la multipuncture, technique utilisée en France pour plus de 90 % des primovaccinations par le BCG.Cette réflexion est rendue plus complexe par la disparition, depuis début 2006, de la multipuncture,technique qui était utilisée en France pour plus de 90 % des primovaccinations par le BCG.