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Brèches dure-mériennes au cours de l'analgésie péridurale du travail: prise en charge par les anesthésistes français en 1997

Auteurs : Souron V1, Simon L2, Hamza J2
Affiliations : 1Département d'anesthésie-réanimation, hôpital Cochin Port-Royal, 27, rue du faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris, France2Département d'anesthésie-réanimation, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 82, avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris, France
Date 1999 Novembre, Vol 18, Num 9, pp 941-8Revue : Annales françaises d'anesthésie et de réanimationType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0750-7658(00)87943-5
Article original
Résumé

Objectifs : Connaître la prise en charge des brèches duremériennes (BDM) par les anesthésistes français exerçant en obstétrique. Type d'étude : Enquête nationale rétrospective. Patients et méthodes : D'avril à juillet 1997, nous avons envoyé à 799 maternités françaises un questionnaire portant sur les modalités de prise en charge des BDM survenues lors de la mise en place d'une analgésie péridurale (APD) obstétricale. Résultats : Au total, 267 maternités (soit 33 % des établissements interrogés) ont retourné le questionnaire. Bien que l'attitude face à une BDM soit commune à l'ensemble des anesthésistes de l'équipe pour 52 % des maternités, seules 8 % des structures ayant répondu disposent d'un protocole écrit de prise en charge. Malgré la brèche, l'APD est pratiquée (95 %), mais en changeant habituellement d'espace (87 %). L'hyperhydratation orale est la mesure préventive la plus répandue (81 %). Le repos au lit est utilisé dans 76 % des maternités (durant 24 heures pour 46 % des équipes). Le blood patch (BP) préventif n'est pratiqué que dans 14 % des maternités. Il est le principal traitement des céphalées post-ponction dure-mérienne (92 % des anesthésistes) et est en général pratiqué après un délai de 48 heures (62 %). La caféine par voie intraveineuse et orale est utilisée respectivement par 31 % et 24 % des équipes. Avant de pratiquer un BP, un bilan d'hémostase n'est pratiqué que par 20 % des unités et une hémoculture par moins de 3 %. L'injection du BP est arrêtée par 65 % des anesthésistes lorsque les patientes ressentent une douleur lombaire. Un large éventail de volumes est utilisé. En général un volume égal ou inférieur à 20 mL est injecté (81 %). Dans 60 % des cas, les patientes quittent la maternité le lendemain du BP. Si un premier BP a échoué, un second est pratiqué par 61 % des équipes. L'opinion des anesthésistes français sur la réalisation du blood patch est globalement positive. Conclusion : En France, la prise en charge des BDM survenues lors de la mise en place d'une APD pour le travail obstétrical diffère souvent d'une maternité à l'autre, notamment concernant les règles de réalisation du BP.

Mot-clés auteurs
Accouchement; Analgésie; Colmatage sanguin péridural; Complication; Céphalée; Douleur; Femelle; Homme; Travail; Voie extradurale;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Souron V, Simon L, Hamza J. Brèches dure-mériennes au cours de l'analgésie péridurale du travail: prise en charge par les anesthésistes français en 1997. Ann Fr Anesth Reanim. 1999 Nov;18(9):941-8.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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