Se connecter
Rechercher

J-01 La vaccination contre les papillomavirus en Auvergne (2007-8)

Auteurs : Beytout J1, Guilloux C1, Barbat S1, Cottrelle B1, Pourtier J-L1, Bafoil J-P1, Monghal M1
Affiliations : 1Service des maladies infectieuses CHU Gabriel Montpied 58, rue Montalemebert 63000 Clermont-Ferrand, France
Date 2009, Vol 39, pp S51-S51Revue : Médecine et maladies infectieusesDOI : 10.1016/S0399-077X(09)74425-7
Vaccins
Résumé

Introduction et objectifsLa vaccination papillomavirus est recommandée en France à toutes les jeunes filles à l’âge de 14 ans. Nous avons voulu évaluer comment ces recommandations étaient appliquées dans l’année suivant sa mise à disposition.Matériels et méthodesToutes les doses des vaccins papillomavirus remboursés à des usagers du Régime Général d’Assurances Maladies dans la région Auvergne ont été recensées. Ce recueil systématique permet de savoir combien de doses de vaccins ont été administrés ainsi que les bénéficiaires, les prescripteurs, ainsi que la répartition dans les 4 départements de la région. Ces données ont pu être rapportées à l’effectif des classes d’âges répertoriées par les Caisses.RésultatsDurant la période du 01/07/2007 au 30/11/2008, 22 876 vaccins ont été remboursés à 10 628 bénéficiaires (2,2 par personne) : 3 doses pour 41 % des jeunes femmes, 2 pour 30 %, 1 pour 28 %. Le taux de vaccination moyen est de 11 %. La répartition par département est la suivante : Allier = 11 % ; Cantal = 12 % ; Haute-Loire = 7 % ; Puy-de-Dôme = 12 %. La proportion de jeunes filles de 14 ans vaccinées est de 14 %. Le taux de vaccination est supérieur à 30 % chez les jeunes filles âgées de 15, 16, 17 et 18 ans et se réduit ensuite. Les délais entre les dates d’inoculation ont été respectés. 86 % des vaccins ont été prescrits par des généralistes, 10 % par des gynécologues, 3 % par des pédiatres. Les zones sous-vaccinantes sont celles qui avaient été repérées lors des enquêtes que nous avions faites pour d’autres vaccinations recommandées.ConclusionCe relevé permet de constater que la vaccination papillomavirus n’est appliquée que de manière très incomplète. La vaccination des 15-18 ans en rattrapage est préférée à la cible élective des recommandations : les jeunes filles de 14 ans. Les généralistes sont les principaux prescripteurs de cette vaccination. Ces résultats précisent les tendances observées en France dans les 2 années suivant sa mise à disposition.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Beytout J, Guilloux C, Barbat S, Cottrelle B, Pourtier J-L, Bafoil J-P, Monghal M. J-01 La vaccination contre les papillomavirus en Auvergne (2007-8). Médecine et maladies infectieuses. 2009;39:S51-S51.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.