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H-33 Utilisation du raltégravir chez des patients infectés par un VIH-1 groupe O (VIH-O)

Auteurs : Depatureaux A1, Leoz M1, Le Moal G1, Pathé J-P1, Pavie J1, Simon F1, Plantier J-C1
Affiliations : 1Laboratoire de virologie, CH Charles Nicolle, 76031 ROUEN cedex, France
Date 2009, Vol 39, pp S45-S45Revue : Médecine et maladies infectieusesDOI : 10.1016/S0399-077X(09)74406-3
Infections à VIH
Résumé

Introduction et objectifsLes VIH-O sont des variants caractérisés par une très grande diversité génétique, qui impacte le suivi virologique et la prise en charge thérapeutique des patients. Ils sont, en particulier, naturellement résistants aux INNTI de première génération. Aucune donnée n’est disponible sur l’efficacité des nouvelles classes thérapeutiques. Nous rapportons ici la première utilisation du raltégravir (inhibiteur d’intégrase) chez 3 patients infectés par un VIH-O.Matériels et méthodes2 patients (RBF148 et BCF181) étaient en échec virologique, après 4 lignes thérapeutiques, avec des CD4 à 262 (13 %) et 28 (6 %), respectivement. La patiente RBF127 était en succès virologique avec des CD4 à 972 (52 %) mais présentait une intolérance métabolique liée au lopinavir. Un séquençage de la région Intégrase a été réalisé avant la mise sous traitement. Le séquençage des régions RT, Protéase et Gp41 a également été réalisé pour définir le traitement à associer, basé sur une interprétation à l’aide de l’algorithme de l’ANRS (2008). La réponse virologique a été mesurée par la technique commerciale VIH-1 RealTime Abbott et contrôlée par une technique maison.RésultatsAucune mutation de résistance décrite pour l’intégrase du VIH-1 groupe M n’a été observée avant l’introduction du raltégravir. Pour RBF148 et BCF181, les traitements optimisés associés étaient 3TC/ddI/DRV/r et FTC/TDF/ ATZ/r/T20, respectivement. RBF127 gardait sa dernière ligne efficace FTC/TDF. La charge virale était indétectable pour RBF148 et BCF181 dès M3 et après 13 et 6þmois de traitement, avec un gain significatif en CD4. RBF127 est toujours en succès thérapeutique à 8 mois.ConclusionLe raltégravir a permis l’obtention ou le maintien d’une bonne réponse clinico-virologique chez trois patients infectés par le VIH-O. Toutefois, le peu de recul nécessite une surveillance pour confirmer ces premiers résultats.

 Source : Elsevier-Masson
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Depatureaux A, Leoz M, Le Moal G, Pathé J-P, Pavie J, Simon F, Plantier J-C. H-33 Utilisation du raltégravir chez des patients infectés par un VIH-1 groupe O (VIH-O). Médecine et maladies infectieuses. 2009;39:S45-S45.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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