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H-30 Associations d’inhibiteurs de protéase : tolérance et efficacité immunovirologique

Auteurs : Belarbi L1, Delaugerre C1, Krivine A1, Rouanet S1, Morini J-P1, Salmon S1, Viard J-P1, Launay O1
Affiliations : 1Pôle de médecine, Hôpital Cochin, 75014 Paris, France
Date 2009, Vol 39, pp S44-S44Revue : Médecine et maladies infectieusesDOI : 10.1016/S0399-077X(09)74403-8
Infections à VIH
Résumé

Introduction et objectifsLes associations d’inhibiteurs de protéase (IP) peuvent représenter une alternative thérapeutique chez les patients (pts) en échec thérapeutique. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer la tolérance et l’efficacité immunovirologique de différentes associations d’IP.Matériels et méthodesTous les patients suivis à l’hôpital Cochin et Necker ayant reçu un traitement antirétroviral (ARV) comportant une association d’IP entre 2002 et 2006 ont été inclus dans cette étude rétrospective.Résultats73 pts ont été inclus, traités en médiane depuis 9,2 ans (IQR : 6,8-10,8) ; ils avaient reçu en médiane 9 rétroviraux (IQR : 6-11). Le nombre de mutations totales aux IP était en médiane de 7 (IQR : 3-10) et de 2 (IQR : 0-3) pour les mutations majeures. Les traitements comportaient lopinavir/ritonavir (r) + amprenavir (n = 35), amprenavir + saquinavir/r (n = 16), saquinavir + nelfinavir/r (n = 5), ou autre association (n = 11). L’enfuvirtide était associé dans 4 cas. À l’instauration du traitement, les CD4 et la CV médians étaient respectivement à 207/mm3[IQR : 114-318] et 4,3 log10 copies/ml [IQR : 3,1-5,0]. Le suivi médian était de 18.2 mois (IQR : 9,6-26,4). Aucun événement indésirable grave n’a été observé. Dix points ont interrompu le traitement pour échec virologique (n = 5) et toxicité (n = 5). Les probabilités de survenue (méthode de Kaplan Meier) d’une charge virale indétectable (CV < 50 copies/ml) 6 et 12 mois après l’instauration du traitement étaient de 46,2 % (95 % CI = 35,5-58,5) et 64,6 % (95 % CI = 53,3-75,8) ; les probabilités de survenue (méthode de Kaplan Meier) d’une augmentation des CD4 ≥ 100/mm3à 6 et 12 mois de 39,9 % (95 % CI = 29,5-52,4) et 53,8 % (95 % CI = 42,1-66,3).ConclusionChez des pts lourdement prétraités, les associations d’IP ont une bonne efficacité immunovirologique et sont bien tolérées. Cette stratégie reste une alternative intéressante pour les pts vivant dans les pays où les nouvelles classes d’ARV ne sont pas actuellement disponibles.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Belarbi L, Delaugerre C, Krivine A, Rouanet S, Morini J-P, Salmon S, Viard J-P, Launay O. H-30 Associations d’inhibiteurs de protéase : tolérance et efficacité immunovirologique. Médecine et maladies infectieuses. 2009;39:S44-S44.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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