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H-13 Syphilis chez les patients infectés par le VIH : étude rétrospective de 144 cas

Auteurs : Lorléac’h A1, Bruyand M1, Milpied B1, Pereyre S1, Neau D1, Cazanave C1, Ragnaud J-M1
Affiliations : 1Service des Maladies Infectieuses Hôpital Pellegrin, Tripode Place Amélie Raba-Léon, 33076 Bordeaux, France
Date 2009, Vol 39, pp S40-S40Revue : Médecine et maladies infectieusesDOI : 10.1016/S0399-077X(09)74386-0
Infections à VIH
Résumé

Introduction et objectifsLa recrudescence de la syphilis depuis 2000 concerne les homosexuels infectés par le VIH. Notre objectif est d’analyser les caractéristiques de la syphilis chez les patients VIH.Matériels et méthodesLes cas de syphilis signalés entre le 01/01/2004 et le 31/12/2007 chez les patients VIH inclus dans la cohorte Aquitaine ont été recensés.Résultats144 cas de syphilis étaient signalés. Le nombre de cas augmentait jusqu’en 2006 (17 en 2004, 57 en 2006) et diminuait en 2007 (32 cas). Tous étaient des hommes, d’âge médian 41 ans [35-47], connaissant leur séropositivité depuis 7 ans [3,5-11,6]. 87 % étaient homobisexuels, 76,6 % étaient au stade A, 11,8 % au stade B et 14,6 % au stade C. 61,8 % avaient un antécédent d’IST, 20 % un antécédent de syphilis. 46 % présentaient une syphilis secondaire, 21 % une syphilis primaire, 19 % une syphilis latente et 14 % une syphilis primo-secondaire, 7 % des patients avait une neurosyphilis, survenant toujours en phase précoce. L’échec au traitement concernait 16 % des patients. Un taux de CD4 bas n’était pas associé à une présentation clinique particulière ni à un taux d’échec plus important. La syphilis entraînait une augmentation significative de la charge virale (de 18 223 à 62 495 copies/ml en moyenne,p = 0,0016) et une tendance à la baisse des CD4 (de 561 à 513/mm3en moyenne,p = 0,07).ConclusionLa syphilis semble décroître en 2007 en Aquitaine, mais pas dans les autres régions. Nos résultats concordent avec les données nationales : augmentation du nombre de cas, majorité d’homobisexuels, taux non négligeable d’antécédent de syphilis, ce qui en souligne la banalisation. Ces éléments vont dans le sens d’un relâchement de la prévention parmi les homosexuels séropositifs. La présentation clinique et le taux d’échec ne sont pas modifiés par l’immunodépression induite pas l’infection rétrovirale.

 Source : Elsevier-Masson
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Lorléac’h A, Bruyand M, Milpied B, Pereyre S, Neau D, Cazanave C, Ragnaud J-M. H-13 Syphilis chez les patients infectés par le VIH : étude rétrospective de 144 cas. Médecine et maladies infectieuses. 2009;39:S40-S40.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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