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F-01 ECBU non interprétables : bilan d’une évaluation rétrospective sur 3 ans et d’un audit des pratiques

Auteurs : Dewailly A1, Morel A1, Leclercq V1
Affiliations : 1Équipe opérationnelle d’hygiène, Groupe Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille, 59800 Lille, France
Date 2009, Vol 39, pp S34-S34Revue : Médecine et maladies infectieusesDOI : 10.1016/S0399-077X(09)74364-1
Infections urinaires
Résumé

Introduction et objectifsL’examen cytobactériologique des urines (ECBU) est l’examen clé dans le diagnostic de certitude d’une infection urinaire. 31,3 % des ECBU réalisés dans notre établissement en 2007 étaient non exploitables car contaminés.Matériels et méthodesRétrospectivement en 2005 et 2006 ce phénomène représentait 24,2 % et 31,7 % des ECBU. Soit un surcoût estimé à plus de 115 120 € ! Sans compter les coûts engendrés par une antibiothérapie inappropriée et les risques en termes de résistance bactérienne. Afin de connaître les causes de cette contamination, une étude rétrospective des ECBU et un audit ont été menés dans 18 services.RésultatsDe 2005 à 2007, aucun n’a vu sa proportion d’ECBU contaminés diminuer. 5 services ont même un taux de contamination supérieur à 40 %. Il s’agit là principalement de services ayant une forte activité de gynécologie. L’audit a permis d’observer 99 ECBU. Sur 56 auto-prélèvements constatés, 21 étaient contaminés soit 37,5 %. De manière générale, 65 % des patients réalisaient un lavage simple des mains préalable, 87 % prélevaient au milieu du jet. En revanche 73 % s’abstenaient d’une toilette uro-génitale et 45 % d’une antisepsie, contre 81 % et 52 % respectivement des patients pour lesquels un ECBU contaminé fut retrouvé. Concernant les 41 patients ne réalisant pas de toilette, le taux d’ECBU contaminés était égal à 41.5 %. Cependant, 54 % de ces personnes effectuaient tout de même une antisepsie, dès lors le taux de contamination retrouvé était de 31,6 % alors que pour les patients ne réalisant ni lavage ni antisepsie, le taux de contamination était proche de 50 %.ConclusionCes chiffres démontrent donc l’intérêt du lavage urogénital et surtout de l’antisepsie dans la réalisation d’un ECBU. Ces constatations nous ont donc amenées à réévaluer la fiche technique de réalisation des ECBU. Une réévaluation prochaine permettra de juger de l’impact et de la portée de nos actions.

 Source : Elsevier-Masson
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Dewailly A, Morel A, Leclercq V. F-01 ECBU non interprétables : bilan d’une évaluation rétrospective sur 3 ans et d’un audit des pratiques. Médecine et maladies infectieuses. 2009;39:S34-S34.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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