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Quelle utilisation des traitements de fond chez des patients ayant une sclérose en plaques rémittente en France sur la période 1990–2017 ? Étude des données de l’Observatoire français de la SEP

Auteurs : Leray E1, Roux J1, Rollot F2, Casey R2, de Sèze J3, Laplaud D4, Vukusic S2
Affiliations : 1Département METIS, École des hautes études en santé publique (EHESP), Rennes, France2Faculté de médecine Lyon-Est, Observatoire français de la sclérose en plaques (OFSEP), université Claude-Bernard-Lyon-1, Villeurbanne, Auvergne-Rhône-Alpes, France3Service de neurologie, CHU de Strasbourg, France
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Date 2018 Juin, Vol 66, pp S227-S227Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2018.04.033
PC20
Résumé

ObjectifsDécrire l’utilisation des traitements de fond chez les patients ayant une sclérose en plaques (SEP) rémittente en France entre 1990 et 2017 : quels traitements ? À quel moment ? Combien de temps ? Quels changements ?MéthodesTous les patients de l’Observatoire français de la SEP (OFSEP), ayant une SEP rémittente (évoluant par poussées), vivants au 1er janvier 1996 ont été inclus, soit au total 41 305 patients. Tous les traitements de fond, y compris utilisés hors Autorisation de mise sur le marché (AMM), ont été pris en compte, sans durée minimale considérée. Les interférons sont les premiers traitements à avoir été approuvés, en 1996, et depuis, l’arsenal thérapeutique à disposition des neurologues pour la prise en charge des patients a fortement changé (12 traitements disponibles à ce jour), notamment avec l’arrivée du natalizumab en 2007 et des formes orales de première ligne en 2014. Les données ont été analysées globalement et via plusieurs cohortes longitudinales définies selon la période de début de la SEP et suivies dans les quatre périodes suivantes : < 1996, 1996–2007, 2007–2014, ≥ 2014. Des chronogrammes issus de l’analyse de séquences ont été utilisés pour représenter l’utilisation des traitements au cours du temps.RésultatsPlus des 2/3 des patients ont reçu au moins un traitement de fond au cours de leur suivi. Le premier traitement était initié en moyenne à 35,9 ± 10,4 ans, après une durée moyenne de SEP de 5,0 ± 6,2 ans. Chaque patient recevait en moyenne 2,2 ± 1,5 traitements. Le chronogramme montre la place importante des nouveaux traitements dès leur arrivée et les substitutions qui s’opèrent entre traitements existants. Au fil du temps, les patients étaient traités de plus en plus souvent, plus tôt dans l’histoire de la maladie (quelques mois après le début clinique contre plusieurs années auparavant) et avec des changements de traitement survenant plus précocement. Les raisons d’arrêt sont aussi disponibles.ConclusionCe travail mené sur les données nationales de l’OFSEP met en évidence les modifications de pratiques des neurologues au cours des trois dernières décennies. Cette étude montre aussi comment une meilleure connaissance de la maladie associée à un plus grand nombre de traitements à disposition influence la pratique quotidienne des neurologues français et traduit leurs exigences élevées en matière de réponse thérapeutique.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Leray E, Roux J, Rollot F, Casey R, de Sèze J, Laplaud D, Vukusic S. Quelle utilisation des traitements de fond chez des patients ayant une sclérose en plaques rémittente en France sur la période 1990–2017 ? Étude des données de l’Observatoire français de la SEP. Rev Epidemiol Sante Publique. 2018 Juin;66:S227-S227.
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Dernière date de mise à jour : 15/07/2018.


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