IntroductionUne série de 100 patients cystectomisés sur une durée de quatre ans de janvier 2013 à décembre 2016 pour un carcinome urothélial infiltrant de vessie a été étudiée afin d’identifier les facteurs pronostiques de survie.Patients et méthodesTous les patients ont eu une cystectomie totale avec curage ganglionnaire ilioobturateur pour tumeur maligne infiltrante de vessie. Chaque tumeur à été classée selon la classification pTNM, leur grade tumoral, la présence ou non d’embole vasculaire, et de carcinome in situ au pourtour de la tumeur. Une chimiothérapie à été réalisée chez 40 patients (42 %) : néoadjuvante chez 31, adjuvante chez 5, néoadjuvante et adjuvante chez 4.RésultatsLa survie médiane moyenne de l’ensemble du groupe a été de 14 mois, En analyse unifactorielle, les facteurs influençant de façon significative la SG ont été le stade tumoral (T4 par rapport aux autres) avec unp < 0,001 et la taille de la tumeur (< ou ≥ 5 cm), L’envahissement ganglionnaire très significatif avecp < 0,001, la présence de cis et également un facteur de mauvais pronostic. Les facteurs influençant les récidives locales ont été : la présence de carcinome in situ et la taille tumorale. L’analyse multifactorielle montre que, pour la SG, le stade tumoral est de mauvais pronostic (p < 0,01), et qu’il existe une forte corrélation entre l’envahissement ganglionnaire et la présence d’emboles vasculaires, et entre le stade tumoral (p < 0,001) et la présence de carcinome in situ dans la muqueuse vésicale.ConclusionLe stade tumoral, l’envahissement ganglionnaire, la présence de cis et les embols vasculaires sont les facteurs pronostiques les plus importants de la survie dans les tumeurs infiltrantes de vessie.