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Quel est l’impact sur les coûts hospitaliers du manque de structures d’accueil après une hospitalisation ? Étude prospective au sein de quatre hôpitaux belges

Auteurs : De Foor J, Leclercq P1, Martins D1, Van den Bulcke J1, Pirson M1
Affiliations : 1Centre de recherche en économie de la santé, gestion des institutions de soins et sciences infirmières, école de santé publique de l’université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
Date 2017 Mars, Vol 65, pp S16-S17Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2017.01.035
D1-2
Résumé

IntroductionLes hôpitaux constatent régulièrement que la durée de séjour à l’hôpital de certains patients est prolongée bien que leur présence ne soit plus justifiée par des raisons médicales. Le manque d’infrastructures extrahospitalières pouvant accueillir des patients après une hospitalisation, ainsi que la diminution de la disponibilité des aidants-proches peuvent avoir un impact important sur les coûts hospitaliers. L’objectif de l’étude est d’établir les profils médico-administratifs des patients « bed blockers », d’identifier les raisons et les obstacles à leur sortie et le besoin en structures d’accueil adéquates après l’hospitalisation, de calculer la durée excédentaire du séjour, et d’en évaluer les coûts associés selon la perspective hospitalière.MéthodesUne enquête a été réalisée dans quatre hôpitaux belges. Les patients qui sont toujours hospitalisés, alors que l’autorisation médicale de sortie remonte à plus de 24 heures, ont été recensés sur une période de 30 jours. L’étude se concentre sur 93 patients.RésultatsNous distinguons quatre profils de patients « bed blockers ». Les patients en attente d’une maison de repos (groupe À) représentent 33 % de la population étudiée. Ils ont une durée de séjour excédentaire moyenne (écart type) de 12,29 jours (11,45), ce qui représente un coût moyen par patient de 7531,10 EUR pour l’hôpital. Les patients du groupe B ont besoin d’un accueil temporaire pour leur permettre de restaurer leur autonomie avant de retourner dans leur environnement familial naturel (20 % de la population). Ils ont une durée excédentaire moyenne de 2,87 jours (1,67), ce qui représente un coût moyen de 2164,52 EUR. Les patients du groupe C (36 %) nécessitent des soins de revalidation, ils ont une durée de séjour excédentaire de 11,17 jours (17,36) et un coût moyen de 7182,76 EUR. Le groupe D (11 %) reprend les patients nécessitant une solution de placement plus spécifique.Discussion/conclusionLes résultats montrent la nécessité de développer des lits de revalidation et de maisons de repos comme première solution permettant la sortie de patients dans des délais raisonnables.

Mot-clés auteurs
Coûts hospitaliers; Bed blockers;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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De Foor J, Leclercq P, Martins D, Van den Bulcke J, Pirson M. Quel est l’impact sur les coûts hospitaliers du manque de structures d’accueil après une hospitalisation ? Étude prospective au sein de quatre hôpitaux belges. Rev Epidemiol Sante Publique. 2017 Mar;65:S16-S17.
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Dernière date de mise à jour : 07/01/2018.


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