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Biomarqueurs émergents des gliomes malins

Auteurs : Senhaji N, Louati S1, El Bardai S2, Mikou K1, Amarti A2, Bennis S3
Affiliations : 1Laboratoire des molécules bioactives : structure et fonctions, faculté des sciences et techniques de Fès, Fès, Maroc2Service d’anatomie pathologique et de pathologie moléculaire, CHU Hassan II de Fès, Fès, Maroc3Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire, faculté de médecine et de pharmacie de Fès, Fès, Maroc
Date 2015 Mai, Vol 63, pp S80-S80Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2015.03.099
P11.3
Résumé

IntroductionL’incidence annuelle des gliomes est estimée à 5–6 cas pour 100 000. Le diagnostic repose principalement sur la classification de l’OMS 2007, qui souffre d’un manque de précision et de reproductibilité. Actuellement, la recherche d’altérations génétiques dans les gliomes montre un rôle potentiel dans le diagnostic, le pronostic et la réponse au traitement. Le but de cette étude est d’évaluer la présence et la fréquence de certains biomarqueurs génétiques dans les gliomes.Patients et méthodesAu total, 99 échantillons de tumeurs ont été utilisés pour cette étude. Ils ont été obtenus à partir de patients diagnostiqués avec un gliome au Centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès entre janvier 2010 et décembre 2013. L’immuno-histochimie a été réalisée avec l’anticorps dirigé contre l’internexine alpha (INA) et qui est utilisé comme marqueur de substitution de la codélétion1p/19qdans les oligodendrogliomes. L’ADN a été extrait pour analyse moléculaire. Une Q-PCR a été réalisée pour étudier l’amplification des gènesEGFRetMDM2 dans les glioblastomes. La détection des mutations des gènesIDH1 etIDH2 dans les gliomes diffus s’est basée sur les techniques classiques du séquençage de Sanger.RésultatsNotre population d’étude se compose de 99 patients (60 hommes et 39 femmes). L’âge moyen est de 38 ans avec des extrêmes de 3 à 90 ans. Un immunomarquage positif de l’INA a été retrouvé chez 11 des 15 patients présentant une tumeur oligodendrogliale. Nous avons identifié les mutations du gèneIDH1 dans 43 cas tandis qu’une seule mutation du gèneIDH2 a été détectée dans un oligodendrogliome anaplasique. L’identification de l’amplification des gènesEGFRetMDM2 par la technique de Q-PCR est toujours en cours de réalisation.DiscussionDe nombreuses études ont démontré que le sous-typage génétique d’un phénotype histologique donné avec des biomarqueurs robustes peut améliorer le diagnostic et le pronostic. Les marqueurs moléculaires typiques des glioblastomes primaires sont l’amplification des gènesEGFRetMDM2.Les altérations génétiques les plus courantes dans les glioblastomes secondaires et les autres gliomes diffus comprennent la mutationTP53, la codélétion1p/19qet les mutationsIDH. Notre étude portera essentiellement sur l’identification de ces marqueurs et leurs fréquences. Ces données doivent être comparées avec la littérature.ConclusionLa nouvelle technologie moléculaire a permis une meilleure classification des gliomes basée sur l’altération de gènes spécifiques pour chaque sous-type de tumeur. Ces marqueurs moléculaires sont nécessaires pour une différenciation précise et objective et par conséquent pour une thérapie plus ciblée.

Mot-clés auteurs
Gliomes; INA; ; ;
 Source : Elsevier-Masson
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Senhaji N, Louati S, El Bardai S, Mikou K, Amarti A, Bennis S. Biomarqueurs émergents des gliomes malins. Rev Epidemiol Sante Publique. 2015 Mai;63:S80-S80.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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