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Quel management pour quelle qualité après quatre ans de professionnalisation du codage ?

Auteurs : Madelon G1
Affiliations : 1Service des études et applications de l’information médicale, centre hospitalier de Mulhouse, Mulhouse, France
Date 2015 Mars, Vol 63, pp S12-S12Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2015.01.023
C2-2
Résumé

IntroductionEn 2011, le département d’information médicale (DIM) propose au Directoire de déployer sur plusieurs années la professionnalisation pour optimiser les recettes et libérer du temps de clinicien. L’établissement recrute des techniciens d’information médicale (TIM), essentiellement par redéploiement interne. La fonction de TIM est placée sous la responsabilité fonctionnelle et hiérarchique du DIM et les agents sont déployés dans des services. Chaque TIM est chargé de coder environ 6000 Résumés d’unité médicale (RUM) à partir des dossiers papiers. Le projet inclut une phase d’évaluation de l’impact de la professionnalisation sur la qualité du codage. Quatre ans après, quelles améliorations tirer de l’expérience de l’hôpital, d’une part, et des collègues d’autres hôpitaux, d’autre part.MéthodesLe critère de jugement porte à la fois sur le Groupe homogène de malades (GHM) et sur la différence totale de recette. À la mise en place du projet, une évaluation régulière, portant sur près de 800 séjours tirés au sort a été réalisée durant les deux premières années. Cette évaluation a été abandonnée, par manque de temps. Plusieurs organisations basées sur le ciblage d’atypies ont alors été testées. L’évaluation quatre ans après s’appuie sur la perception de la performance de l’organisation par les différents membres de l’équipe. L’évaluation a été réalisée par le médecin DIM, sous forme d’entretiens individuels semi-directifs. Enfin, un questionnaire portant sur les modalités de contrôle de la qualité du codage dans les organisations professionnalisées a été mis en ligne sur un site Internet national (http://www.departement-information-medicale.com/).RésultatsSur quatre ans, le nombre d’atypies de codage diminue régulièrement. Certaines erreurs sont corrigées. D’autres persistent. Les erreurs liées à un défaut de codage à la source sont particulièrement difficiles à identifier dans l’organisation en place, alors qu’elles représentent une mesure indispensable de la démarche continue de qualité. Les entretiens mettent en évidence des attentes en matière d’animation de l’équipe : besoin d’échanges collectifs, augmentation de la fréquence des retours d’information et organisation de formations au codage. Renforcement des effectifs. L’organisation du contrôle de la qualité du codage dans les établissements professionnalisés est variable.Discussion/conclusionLa démarche mise en place est positive à la fois en matière de recettes et de temps de praticien libéré. Pour ce qui concerne la qualité du codage, les TIM ont atteint un niveau d’expertise satisfaisant et atteignent une productivité supérieure à l’objectif (8000 RUM par an). La spécialisation peut être perçue comme un frein à la polyvalence. Par ailleurs, les entretiens ont mis en évidence la nécessité de renforcer l’animation d’équipe et le temps de la formation.

Mot-clés auteurs
Professionnalisation; Codage; Management; PMSI; DIM;
 Source : Elsevier-Masson
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Madelon G. Quel management pour quelle qualité après quatre ans de professionnalisation du codage ?. Rev Epidemiol Sante Publique. 2015 Mar;63:S12-S12.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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