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Vécu des départements d’information médicale en France en 2014 : résultats du premier questionnaire national sur ce sujet

Auteurs : Segouin C1
Affiliations : 1GHU Saint-Louis/Lariboisière/Fernand-Widal, Paris, France
Date 2015 Mars, Vol 63, pp S11-S12Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2015.01.022
C2-1
Résumé

IntroductionLa capacité des départements d’information médicale (DIM) à remplir leurs missions est en question.MéthodesUne enquête nationale a été réalisée entre avril et juin 2014 par courrier papier et mise en ligne du questionnaire sur un forum national. Le questionnaire comporte des questions sur le contexte professionnel, le vécu et les propositions ou attentes, exploitées sur stat A.RésultatsAu total, 307 réponses (représentant MCO, psychiatrie, SSR et HAD) sont exploitables. Respectivement, 65 %, 13 % et 13 % travaillent dans des EPS, ESPIC et Privé ; 43 % ont une activité multisites, 85 % sont responsables du DIM ; 78 % exercent leur fonction depuis plus de 5 ans, 18 % depuis 1 à 5 ans et 4 % depuis moins d’un an. En termes d’organisation, 63 % sont des services, 22 % des UF ; 45 % sont rattachés à un service ou un pôle et 42 % à une direction. Quatre-vingt quinze pour cent (95 %) sont en charge de l’organisation du codage, 90 % de la production et de l’analyse des données, 74 % de la production de tableaux de bord. Parmi les répondants, 48 % des DIM se sentent mal dans leur activité professionnelle, 12 % sont durablement déstabilisés ; 39 % des DIM ont le sentiment de ne pas répondre à leur mission (dont 63 % ont le sentiment de ne pas répondre à leur mission codage, 60 % à l’analyse des données, 41 % à la production données). Les causes de difficulté sont l’insuffisance de moyens (56 %), le problème de dialogue avec l’administration (48 %), les compétences (43 %). Les facteurs favorisant un vécu professionnel positif sont : qualité du dialogue avec les collègues (81 %), avec l’administration (79 %), formation initiale et continue (73 %) et moyens pour fonctionner (56 %). Les groupes vécus professionnel positif et vécu professionnel négatif ne diffèrent pas sur le contexte professionnel.Discussion/conclusionLes répondants semblent représentatifs des DIM. La moitié des DIM déclarant être déstabilisés constitue une alerte. Le problème central est la capacité à répondre aux missions confiées. La moitié des DIM sont dans une situation critique. Des pistes d’amélioration existent : identification des DIM en souffrance, mise en place d’actions de formation et d’intervention afin d’éviter que les situations humaines et organisationnelles ne se dégradent. Avant de mettre en place le DIM unique que prévoit la future loi de santé pour chaque groupement hospitalier de territoire, il sera nécessaire de trouver des solutions aux problèmes aigus rencontrés aujourd’hui par la moitié des médecins DIM en poste. Les résultats complets sont disponibles sur le site SDIM.FR.

Mot-clés auteurs
Vécu des DIM; Enquête nationale;
 Source : Elsevier-Masson
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Segouin C. Vécu des départements d’information médicale en France en 2014 : résultats du premier questionnaire national sur ce sujet. Rev Epidemiol Sante Publique. 2015 Mar;63:S11-S12.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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