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Bilan de la surveillance épidémiologique renforcée du chikungunya et de la dengue. Saison 2013. France métropolitaine

Auteurs : Septfons A1, Deniau J2, Poujol I3, Sauthier N4, Servas V5, Cochet A6
Affiliations : 1Institut de veille sanitaire (InVS), Département des maladies infectieuses, Unité maladies entériques, alimentaires, zoonotiques et à transmission vectorielle, Saint-Maurice, France2Observatoire régional des urgences de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Hyères, France3Institut de veille sanitaire (InVS), Département de coordination des alertes et des régions, Cellule de l’InVS en région (Cire) Rhône-Alpes, Lyon, France
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Date 2014 Septembre, Vol 62, pp S234-S234Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2014.06.202
P6-14
Résumé

IntroductionLe moustiqueAedes albopictus, vecteur de la dengue et du chikungunya est présent dans le sud de la France métropolitaine depuis 2004. Afin de prévenir et d’évaluer le risque de transmission autochtone, une surveillance entomologique et épidémiologique renforcée est mise en place chaque année dans sa zone d’implantation et à sa période d’activité, du 1ermai au 30 novembre. Elle permet de mettre en œuvre rapidement des mesures de lutte anti-vectorielle autour des cas virémiques, potentiellement à l’origine de transmission autochtone.MéthodeCe dispositif repose sur le signalement des cas suspects importés (revenant d’une zone de circulation active de ces virus) et complète la déclaration obligatoire des cas confirmés.RésultatsDans les 17 départements concernés en 2013, 430 signalements ont été recensés. Parmi eux, 190 cas importés ont été confirmés, 2 de chikungunya et 188 de dengue. Un cas autochtone de dengue a été investigué en PACA. Un quart des cas a été confirmé en septembre, période où le vecteur est le plus actif. La majorité des cas résidaient en région PACA (41 %) et Rhône-Alpes (26 %). La plupart (86 %) étaient en période virémique dans la zone. Globalement l’enquête entomologique a détecté la présence d’Aedes albopictus adultes pour 10 % des cas. En région PACA, ce pourcentage était de 32 %.ConclusionEn 2013, la majorité des cas importés étaient virémiques dans la zone de présence du vecteur et au moment où il était le plus actif. Cela confirme le risque de transmission autochtone et rappelle que cette surveillance est essentielle pour prévenir et limiter ce risque.

Mot-clés auteurs
Surveillance; Chikungunya; Dengue; France;
 Source : Elsevier-Masson
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Septfons A, Deniau J, Poujol I, Sauthier N, Servas V, Cochet A. Bilan de la surveillance épidémiologique renforcée du chikungunya et de la dengue. Saison 2013. France métropolitaine. Rev Epidemiol Sante Publique. 2014 Sep;62:S234-S234.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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