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Fuites de type 2 post-EVAR : traitement moderne

Auteurs : Loffroy R1
Affiliations : 1Département de radiologie diagnostique et thérapeutique, CHU, hôpital François-Mitterrand, Dijon, France
Date 2016 Mars, Vol 41, Num 2, pp 94-94Revue : Journal des maladies vasculairesDOI : 10.1016/j.jmv.2015.12.029
SCS 03
Résumé

Le traitement endovasculaire des anévrismes de l’aorte abdominale (EVAR) est devenu au cours du temps le traitement de choix en alternative mini-invasive à la chirurgie. Cependant, les endofuites compliquent environ 20–30 % de ces procédures (types I–V). Les endofuites de type II sont les fuites les plus fréquentes détectées au décours de la surveillance scanographique des endoprothèses. Elles sont observées chez 9 à 30 % des patients après EVAR. Elles sont classées en fuites primaires ou secondaires, en fonction du moment où elles sont identifiées après le traitement endovasculaire. Typiquement, une réinjection rétrograde du sac anévrismal est causée par un ou plusieurs vaisseaux perméables, l’artère mésentérique inférieure (type IIA), des artères lombaires (type IIB) ou une artère iliaque primitive exclue (type IIC). Malgré la relative fréquence des fuites de type II, aucun consensus clair n’existe sur le seuil à partir duquel leur traitement doit être considéré, seules les fuites s’accompagnant d’un grossissement du sac devant être traitées. Les buts du traitement sont alors de limiter l’expansion du sac et de prévenir sa rupture. La majorité des patients peuvent être traités de manière conservatrice, le plus souvent par embolisation des vaisseaux responsables. L’objectif est alors d’occlure les afférences, le nidus de la fuite et les efférences. En fonction du site de la fuite et du vaisseau responsable, plusieurs approches thérapeutiques sont possibles. L’embolisation du nidus de la fuite peut être réalisée par ponction percutanée directe, translombaire ou transabdominale, du sac anévrismal sous contrôle scanographique, notamment pour les fuites d’origine lombaire. Les meilleurs agents d’embolisation sont alors les agents liquides, soit de type cyanoacrylate (Glubran®2), soit de type gel (Onyx®). Le traitement peut également consister en une embolisation endovasculaire rétrograde de l’origine de l’artère mésentérique inférieure via l’arcade de Riolan en cas de fuite d’origine mésentérique, ou des artères ilio-lombaires en cas de fuite d’origine lombaire. Dans le premier cas, les agents de choix sont les microcoils à détachement contrôlé. Dans le deuxième cas, ce sont encore les agents liquides. Toutes ces stratégies de traitement moderne des endofuites de type II et leurs résultats seront détaillés dans cette présentation.

Mot-clés auteurs
Endofuite type 2; Embolisation;
 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Loffroy R. Fuites de type 2 post-EVAR : traitement moderne. J Mal Vasc. 2016 Mar;41(2):94-94.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 07/06/2016.


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