Les anticoagulants oraux directs (AOD) représentent une opportunité de traitement pour les années à venir dans le cadre de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV). Quatre molécules sont potentiellement à disposition.Dans le traitement de la phase aiguë, le choix tient compte des caractéristiques patients et pharmacologie de la molécule, notamment son degré d’excrétion rénale. Le choix doit également tenir compte de l’intérêt (ou pas) d’une première phase de traitement héparinique, d’un éventuel ajustement de dose au départ et de la galénique du traitement, notamment dans le nombre de prise par jour.Dans les phases de prévention secondaire et de prolongation de traitement, le choix tient compte bien entendu de la balance bénéfice–risque, notamment sur la contrainte hémorragique, mais également sur le niveau de validation de ces traitements.Nous ferons le point sur l’ensemble de ces données et questions en suspens qui restent à évaluer.