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Guidage des actes interventionnels par ultrasons

Auteurs : Pichot O, Seinturier C1
Affiliations : 1Services de médecine vasculaire, CHU, 38043 Grenoble, France
Date 2015 Septembre, Vol 40, Num 5, pp 286-286Revue : Journal des maladies vasculairesDOI : 10.1016/j.jmv.2015.07.030
RJ06
Résumé

L’écho-Doppler (ED) étant l’examen de référence pour le diagnostic des maladies veineuses superficielles, l’échographie s’est imposée naturellement comme la technique de choix pour le guidage des traitements endoveineux chimiques et thermiques qui s’y rapportent.Avec la mise à disposition de systèmes échographiques transportables, la technologie écho-Doppler est devenue plus facilement accessible dans les blocs opératoires et les salles de radiologie. Parallèlement, les progrès en termes de qualité d’imagerie ultrasonore, ont rendu possible les gestes d’angioplastie écho-guidée dans tous les cas où l’ED permet une visualisation suffisante du vaisseau à traiter. Les angioplasties écho-guidée (AEG) sont applicables aux vaisseaux superficiels comme les artères des membres inférieurs et les artères carotides, et surtout aux fistules artério-veineuses d’hémodialyse. L’ED permet de guider l’ensemble de la procédure d’angioplastie avec ou sans stenting. Les avantages de l’AEG par rapport à une angioplastie classique, guidée radiologiquement, sont :– l’absence d’injection d’iode ;– l’absence de toute exposition du patient et de l’équipe médicale aux rayons X ;– et la possibilité d’analyser le résultat morphologique et hémodynamique de l’angioplastie en temps réel et en continu, pendant et au décours de la procédure, qui, en outre, se révèle aussi bien souvent, plus simple, plus rapide et potentiellement plus économique.Néanmoins, la technique d’AEG nécessite d’être réalisée à 4 mains. Pour être conduite dans de bonnes conditions de sécurité et d’efficacité, elle requiert un apprentissage spécifique, qui vise notamment à se familiariser avec l’aspect échographique du matériel d’angioplastie et à reconnaître les éventuelles complications (dissections, hématomes, …). Les limites de l’AEG sont celles de l’échographie vasculaire qui, contrairement aux techniques radiologiques, ne permet qu’une visualisation segmentaire des vaisseaux. De ce fait, l’AEG, particulièrement indiquée chez les patients insuffisants rénaux, doit être réservée à des applications bien définies pour lesquelles on peut être sûr que l’échographie sera d’un apport diagnostique suffisant.

Mot-clés auteurs
Guidage des actes interventionnels; Ultrasons;
 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Pichot O, Seinturier C. Guidage des actes interventionnels par ultrasons. J Mal Vasc. 2015 Sep;40(5):286-286.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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